« L’infolettre est l’outil de communication numérique qui permet le meilleur retour sur investissement »
Par La Rédaction
C’est le grand retour en force de l’infolettre ! Considérée il y a quelques années comme ringarde, elle a subitement refait son apparition dans les stratégies marketing des entreprises. Pourquoi ? On en parle avec Davyd Quintal, directeur des solutions novatrices de Wenovio qui présente une nouvelle formation sur le sujet pour Isarta.
La technologie n’a que très peu évolué, les possibilités techniques sont toujours autant réduites… Et pourtant, l’infolettre connaît un regain d’intérêt. Il ne se passe pas un jour sans qu’une nouvelle newsletter voit le jour. Les médias les multiplient, Substack est devenue une entreprise qui compte.
Alors certes, Meta (le groupe de Facebook) a fermé Bulletin, son service d’infolettres. Et le New York Times pointe des signes de ralentissement de ce marché qui a explosé ces dernières années. Malgré tout : les stratégies d’envoi de courriels ont encore de beaux jours devant elles à en croire Davyd Quintal, passionné de Web et directeur des solutions novatrices de l’agence de communication numérique Wenovio.
La raison est simple selon lui :
Le coût est vraiment minime est c’est très rapide à mettre en place. De tous les outils de communication numérique, l’infolettre est celui qui présente le retour sur investissement le plus élevé ! »
D’autant que ce qui prend le plus de temps à produire, le contenu, existe bien souvent dans les entreprises qui alimentent un blogue ou des réseaux sociaux.
Il y a beaucoup d’éléments à recycler facilement, sans dépenser trop d’énergie. Et pour une portée bien plus grande parfois qu’une page Facebook. Quand les lecteurs vont ouvrir leur courriel, ils vont y apporter une plus grande attention », affirme Davyd Quintal.
À utiliser avec modération
L’erreur typique selon lui ? Abuser de la facilité d’utilisation des infolettres. Autrement dit : d’en envoyer trop !
Pour une enseigne d’épicerie, cela semble logique de faire des envois toutes les semaines. Car c’est la fréquence à laquelle on est en relation avec ce type d’entreprises. Mais pour un service de massothérapie par exemple, c’est un rythme beaucoup trop élevé ».
Autre mauvaise pratique souvent perçue : l’auto-promotion.
Il convient de varier les contenus entre des publications divertissantes, informatives et seulement parfois promotionnelles. Sinon, vous perdez en crédibilité… et donc en taux d’ouverture « , insiste-t-il.
Dans une nouvelle formation proposée sur Isarta, le formateur se propose d’apprendre à utiliser efficacement Mailchimp pour ses opérations de marketing par courriel.
C’est un outil très simple d’utilisation. De plus, il propose un forfait gratuit pour répondre aux besoins des petites entreprises et pour permettre d’avoir une bonne porte d’entrée pour les autres. Le forfait évolue ensuite en fonction de l’ampleur des campagnes ».
Par le biais d’ateliers pratiques, il envisage de revenir sur le fonctionnement de Mailchimp, de démystifier la Loi canadienne anti-pourriel C-28 et bien entendu de mettre en place ses premières campagnes. Ceci, afin de profiter de ce retour en grâce de l’infolettre.
Le format n’est jamais vraiment mort. Mais de plus en plus d’acteurs se sont rendus compte de sa valeur pour vendre et que cette stratégie n’était pas seulement réservée aux gros joueurs », conclut Davyd Quintal.
Retrouvez les formations de Davyd Quintal sur Isarta :
Sur le même thème
Formation