Mois du mentorat : 4 conseils pour trouver (et garder) un mentor Reviewed by Philippe Jean Poirier on . [caption id="attachment_72329" align="aligncenter" width="567"] Cassie L. Rhéaume : "On doit passer par-dessus notre gêne et lancer des invitations. Quand la dé [caption id="attachment_72329" align="aligncenter" width="567"] Cassie L. Rhéaume : "On doit passer par-dessus notre gêne et lancer des invitations. Quand la dé Rating: 0

Mois du mentorat : 4 conseils pour trouver (et garder) un mentor

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Cassie L. Rhéaume : « On doit passer par-dessus notre gêne et lancer des invitations. Quand la démarche est sérieuse et bien expliquée, c’est rare que les gens refusent une demande de mentorat. »

20 janvier 2019

Janvier est le Mois du mentorat. Diverses activités sont organisées à travers le Canada, incluant des conférences et des tables rondes, notamment au Québec. Nous vous proposons une série de deux articles sur le sujet. Aujourd’hui : 4 conseils pour trouver et garder un mentor.

Il y a un bel essor du mentorat au Québec, dit Cassie L. Rhéaume, directrice chez Lighthouse Labs et organisatrice d’une table ronde se déroulant dans le cadre du Mois du mentorat. C’est quelque chose de plus en plus connu, et j’oserais même dire que c’est devenu commun. »

En fait, l’essor se fait sentir partout en Amérique du Nord. Aux États-Unis, 76 % des professionnels sondés par l’université Olivet Nazarene en Illinois reconnaissent l’important rôle que joue un mentor dans l’avancement d’une carrière.

Or, dans ce même sondage, on apprend aussi que seulement 37 % des professionnels ont actuellement un mentor. Voici 4 conseils pour nous aider à trouver cette personne qui saura nous aiguiller professionnellement.

1. Inventorier les ressources

La première étape, bien sûr, est de s’informer des ressources offertes autour de soi. Au Québec, il y en a plusieurs, selon la directrice du Lighthouse Labs:

Pour les gens qui hésitent ou qui sont un peu perdus par rapport à leur démarche de mentorat, la première étape est de prendre connaissance des programmes et des organismes qui existent. Il y a Academos, qui s’adresse aux gens de 14 à 30 ans. Il y a Mentorat Québec, qui proposent plusieurs outils. Et il y a le Réseau M, qui est pour les entrepreneurs.”

Ensuite, on peut s’informer des ressources offertes au sein de son entreprise:

Quand on vise une promotion à l’interne, par exemple, c’est possible de s’informer s’il existe de l’accompagnement à cet égard. Quand on appartient à un ordre professionnel, ça fait aussi partie des portes auxquelles on peut cogner. L’Ordre des ingénieurs du Québec a justement approché Mentorat Québec pour mettre un programme de mentorat sur pied.”

2. Passer par-dessus sa gêne

Recourir à un programme de mentorat «officiel» n’est bien sûr pas la seule option. On peut choisir d’expérimenter un mentorat «informel», qui advient de manière organique entre les deux protagonistes.

Une bonne façon de se trouver un mentor est de réseauter, explique la directrice du Lighthouse Labs. On doit passer par-dessus notre gêne et lancer des invitations. Quand la démarche est sérieuse et bien expliquée, c’est rare que les gens refusent une demande de mentorat. Les gens aiment bien parler d’eux. Ils aiment bien parler de leur expertise. Dans tous les cas, on ne perd rien de demander.”

Cassie L. Rhéaume suggère de profiter des occasions de réseautage comme les conférences et les congrès professionnels pour repérer des panélistes et des conférenciers intéressants, que l’on pourra relancer par la suite sur LinkedIn ou par un autre canal.

Ça peut aussi être des pairs, précise-t-elle. Certaines personnes ont plus d’expérience que nous, et leur avis sur une question peut-être très pertinent.”

3. Présenter une demande claire

Lorsqu’on approche un mentor potentiel, c’est préférable d’être clair sur nos intentions, explique la Cassie L. Rhéaume:

Je suggère que la personne annonce ses couleurs assez rapidement dans le processus. Aussi, on doit démontrer que l’on a effectué un certain travail de réflexion et d’introspection, pour expliquer la problématique que l’on veut aborder. Car ça peut être intimidant pour un mentor, s’il se fait solliciter pour de l’aide et que la demande n’est pas claire.”

4. Entretenir la relation

Pour que le mentorat soit un succès, on doit démontrer un minimum de sérieux et de gratitude envers le mentor.

Quand on sollicite de l’aide, notre responsabilité, en tant que mentoré, c’est de prendre soin de la relation. On doit avoir du respect pour la personne, et pour le temps qu’elle nous consacre. Dans le monde professionnel, tout le monde est très occupé. Chacun a beaucoup de responsabilités. Si on demande à une personne de se déplacer, on arrive préparé. On peut aussi prévoir un petit budget pour l’occasion, si on se rencontre dans un café, un bar ou un restaurant.”

On comprend que chaque attention compte. Bon mentorat!

 

Événement à venir dans le cadre du Mois du mentorat : Le Forum du Mentorat, le 29 janvier à Montréal



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