Peut-on tolérer les fautes dans un CV ? Reviewed by Martine Grenier on . Saviez-vous que 35 % des recruteurs rejettent les CV qui contiennent deux ou trois fautes? C’est ce que révèle une enquête de la firme internationale de recrute Saviez-vous que 35 % des recruteurs rejettent les CV qui contiennent deux ou trois fautes? C’est ce que révèle une enquête de la firme internationale de recrute Rating:

Peut-on tolérer les fautes dans un CV ?

Par

Saviez-vous que 35 % des recruteurs rejettent les CV qui contiennent deux ou trois fautes? C’est ce que révèle une enquête de la firme internationale de recrutement Robert Half menée en 2010 auprès de 2400 recruteurs.

L’enquête démontre que les recruteurs français sont parmi les plus exigeants en ce qui a trait aux fautes dans les CV. Ils ne sont que 18 % à considérer que les coquilles (omission ou inversion de lettres) et les fautes ne sont pas importantes lorsque vient le temps de sélectionner un candidat. Parmi les recruteurs sondés, 35 % des Français, 30 % des Espagnols et 30 % des Néerlandais tolèrent de deux à trois fautes avant d’écarter un dossier et 20 % des Français et des Néerlandais vont jusqu’à cinq fautes. Mais ce sont les Allemands qui semblent les plus intransigeants, alors que 37 % d’entre eux mettent directement à la poubelle les dossiers ne présentant qu’une seule faute. À l’inverse, 56 % des Tchèques ne se formalisent pas des fautes dans un CV.

Bien sûr, on pourrait croire que les résultats peuvent varier selon le type de poste à pourvoir, à savoir si celui-ci demande des habiletés rédactionnelles ou non. Mais en cette ère des médias sociaux où tout un chacun prend le clavier pour s’exprimer, il y a lieu de croire que les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe peuvent jouer contre toute personne qui ne maîtrise pas bien sa langue. Il existe de nos jours de bons outils d’aide à la rédaction, et je ne parle pas du correcteur de Word, même si celui-ci s’est quelque peu amélioré au cours des dernières versions.

Cela dit, le CV, c’est une carte d’entrée pour accéder à l’entreprise ou au poste tant convoité. Si le chercheur d’emploi ne prend pas le temps de bien formuler ses propos, de réviser le contenu de son document de présentation avant de l’envoyer, c’est son image professionnelle qui est en jeu.

Je n’ai malheureusement pas eu la chance de mettre la main sur des statistiques québécoises à ce propos, mais je serais bien curieuse d’en savoir davantage. N’hésitez pas à me faire suivre vos idées et ressources à ce sujet.

Retour en haut de la page