Quel a été l’impact de la pandémie sur l’usage des réseaux sociaux ? Reviewed by Kévin Deniau on . 20 avril 2021 Avec une bonne partie de la population mondiale confinée l'année dernière et obligée de se tourner vers les réseaux sociaux pour interagir avec se 20 avril 2021 Avec une bonne partie de la population mondiale confinée l'année dernière et obligée de se tourner vers les réseaux sociaux pour interagir avec se Rating: 0

Quel a été l’impact de la pandémie sur l’usage des réseaux sociaux ?

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20 avril 2021

Avec une bonne partie de la population mondiale confinée l’année dernière et obligée de se tourner vers les réseaux sociaux pour interagir avec ses proches, la question peut paraître légitime et intriguante. L’étude du Pew Research Center, certes centrée sur les Etats-Unis, donne une bonne indication de la réponse…

Chaque année, le coup de sonde du très sérieux Pew Research Center sur l’usage des médias sociaux aux Etats-Unis donne un aperçu particulièrement révélateur des grandes tendances en la matière.

L’édition 2020, sortie le 7 avril dernier, comportait un facteur d’attrait supplémentaire avec l’impact de la pandémie. 1 502 adultes américains représentatifs de la population ont en effet répondu à cette enquête du 25 janvier au 8 février 2021.

On s’attendait à une explosion des usages, du fait des confinements et de la restriction des activités sociales traditionnelles. Ce ne fut pas vraiment le cas, excepté pour Youtube (+8 %) et Reddit (+7%). Pour le reste des applications étudiées, la croissance s’est avérée plutôt faible.

Parmi les faits saillants de l’étude, notons la persistance de Youtube sur la première marche du palmarès, une constante depuis 2018 et son intégration dans l’enquête.

Malgré les polémiques et les controverses, Facebook fait de la résistance à la deuxième position. Ne parvenant pas à franchir le seuil symbolique des 70 % d’Américains qui utilisent la plateforme fréquemment, le réseau fondé par Mark Zuckerberg ne montre malgré tout aucun signe de déclin, en tout cas sur cette vue globale.

Derrière, nous retrouvons Instagram (consulté par 40 % d’Américains), Pinterest (31 %), LinkedIn (28 %), Snapchat (25 %), Twitter (23 %), WhatsApp (23 %), TikTok (21 %) et Reddit (18 %).

Un fossé générationnel pour Snapchat, Instagram et TikTok

Plus intéressantes peut-être encore, les données par âge montrent un profil des usages quelque peu différent. Youtube reste en tête avec la quasi totalité (95 %) des 18-29 ans qui utilisent le service de vidéos.

Mais derrière, ce n’est pas Facebook (3e à 70 %) mais… l’application qui lui appartient aussi, Instagram (71 %). Snapchat pointe  à quelques encablures (65 %… et 2 % des plus de 65 ans !) tandis que Tik Tok est en croissance constante (48 %).

Parmi les autres particularités constatés par réseau social, il est à noter que :

  • Linkedin est beaucoup plus utilisé par les personnes qui ont fait des études avancées (51 %) que celles qui n’en ont pas faites (10 %).

 

  • Pinterest est beaucoup plus plebiscité par les femmes (46 %) que par les hommes (16 %)

Facebook, toujours le plus addictif

Si l’on regarde l’usage d’un point de vue un peu plus détaillée, on remarque que Facebook reste le réseau le plus addictif avec 70 % de répondants qui déclarent le visiter tous les jours.

Snapchat et Instagram ne sont pas loin derrière (59 %) avec cependant un petit avantage pour l’application au petit fantôme jaune qui voit 45 % de ses utilisateurs l’utiliser plusieurs fois par jour.

La moitié des visiteurs de Youtube (54 %) regardent pour leur part au moins une vidéo par jour. Twitter est aussi très apprécié. Si seulement 23 % des Américains vont fréquemment sur la plateforme de micro-blogging, la moitié des adeptes de gazouillis 46 %) y vont au moins une fois par jour.

A noter que malgré la pandémie, ces chiffres sont relativement stables par rapport à ceux de 2019.

Seven-in-ten Facebook users say they visit site daily

On a hâte désormais de découvrir la prochaine édition pour voir si les tendances observées ici vont se poursuivre et constater (ou non) l’arrivée de nouveaux joueurs sur ce marché occupé en grande partie par les GAFA.

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