Quelques petits conseils marketing pour (bien) souhaiter ses voeux de bonne année Reviewed by Philippe Jean Poirier on . [caption id="attachment_61877" align="aligncenter" width="650"] Pascal Henrard[/caption] 7 janvier 2019 Vous retournez au travail, et déjà les demandes « urgent [caption id="attachment_61877" align="aligncenter" width="650"] Pascal Henrard[/caption] 7 janvier 2019 Vous retournez au travail, et déjà les demandes « urgent Rating: 0

Quelques petits conseils marketing pour (bien) souhaiter ses voeux de bonne année

Par

Pascal Henrard

7 janvier 2019

Vous retournez au travail, et déjà les demandes « urgentes » s’accumulent sur votre bureau. Pourtant, il faut trouver le temps de souhaiter la bonne année aux collègues et clients. Voici les conseils de Pascal Henrard, stratège marketing, coauteur du Guide du marketing de contenu et auteur d’un article sur le sujet.

Que penser des voeux que l’on voit passer sur Linkedin ou dans les infolettres, certains faisant preuve d’originalité alors que d’autres ressassent les mêmes lieux communs ?

Pascal Henrard : Les vœux généralisés publiés sur les médias sociaux ou par infolettre officielle n’auront jamais l’impact du message direct, du courriel privé ou de la bonne vieille carte signée à la main. Comme en tout, l’important est de savoir à qui on s’adresse et ce qu’on veut faire de ses vœux.

Cela étant dit, les lieux communs ne sont pas à dénigrer, s’ils sont sincères et justes. On peut les personnaliser simplement; c’est la force et la magie des mots. Par exemple, au lieu de souhaiter « santé, amour et succès » on pourrait dire « une forme d’enfer, un cœur heureux et des projets qui se concrétisent ». Il y a mille manières de dire la même chose, il suffit de demander à un bon rédacteur!

Est-ce qu’on peut tout simplement s’en passer?

P. H. : Les vœux de bonne année sont une belle occasion de passer un message, tout en rappelant qu’on existe. Mais ce n’est pas catastrophique d’oublier non plus. L’auditoire passera vite à autre chose.

Tu as travaillé sur plusieurs campagnes de communication des Fêtes et début d’année. Quelle est ton approche pour rédiger de bons vœux du  Nouvel An?

P. H. : L’essentiel, c’est d’être pertinent et sincère. La créativité à tout prix pour des vœux, ça me semble un peu dépassé. On a fait à peu près tous les bons concepts. C’est l’occasion de faire une pause et de retrouver un peu d’humanité.

Quand on a le temps de personnaliser les vœux, c’est encore mieux – et je ne parle pas de personnalisation automatisée, mais de mots bien sentis et de souhaits bien pensés. Quand on connait son auditoire, on peut lui offrir nos vœux les plus sincères et les plus justes. Sans objectif de vente, faut-il ajouter!

Existe-t-il une approche différente pour chaque média social ?

P. H. : Il ne faut pas tout compliquer. C’est sûr qu’une image sur Facebook, c’est pas mal. Sur LinkedIn aussi. Personnellement, je ne recommande pas de multiplier les variations. Ça devrait être les mêmes vœux sur les différentes plateformes. Peut-être adapter le format, mais pas la forme et le contenu.

Est-ce qu’il y a des pièges à éviter lors de la rédaction ?

P. H. : L’originalité à tout prix, les jeux de mots éculés, c’est dépassé. Vouloir faire une vente en offrant ses vœux est certainement la pire idée qui soit. Les vœux devraient être un geste gratuit et généreux.

On a suivi les conseils de Pascal Henrard en la jouant simple mais sincère pour nos voeux chez Isarta 🙂

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