Quoi surveiller en 2024 dans le domaine du marketing et des communications ? Reviewed by François Nadeau on . 2 janvier 2024 Que nous réserve 2024 dans la sphère du marketing et des communications ? Quelles seront les tendances à surveiller et les principaux défis à rel 2 janvier 2024 Que nous réserve 2024 dans la sphère du marketing et des communications ? Quelles seront les tendances à surveiller et les principaux défis à rel Rating: 0

Quoi surveiller en 2024 dans le domaine du marketing et des communications ?

Par

2 janvier 2024

Que nous réserve 2024 dans la sphère du marketing et des communications ? Quelles seront les tendances à surveiller et les principaux défis à relever ? Voici quelques pistes à ce sujet.

  • L’ère du never normal

Des crises économiques, des pandémies et des révolutions technologiques qui se succèdent. Chez Google, on qualifie l’ère dans laquelle nous vivons de never normal, soit un état d’évolution, de turbulences et d’instabilité perpétuelles.

Après la forte hausse de l’inflation vécue ces dernières années, 2024 pourrait être synonyme de ralentissement économique important. Dans ce contexte, les organisations devront une fois de plus faire preuve de flexibilité afin de s’adapter à un contexte politique et économique pouvant changer à la vitesse de l’éclair. Cette année, l’acronyme VICA (Volatilité, Incertitude, Complexité et Ambiguïté) sera encore de mise afin de décrire l’environnement dans lequel nous évoluerons.   

  • Le défi de la donnée client

La collecte et l’utilisation de la donnée client constitueront plus que jamais un défi cette année.  D’un côté, on assiste à la disparition graduelle des cookies tiers. De l’autre, la Loi-25 complique la vie des organisations en termes de collecte, de partage et de conservation des renseignements personnels de leurs clients.

Ces changements ont un impact certain sur les stratégies marketing des organisations. En 2024, ces dernières devront tout mettre en place afin de rester pertinentes pour leurs clients actuels et futurs clients, afin que ces derniers voient la valeur ajoutée de consentir à partager leurs renseignements personnels.  

  • L’intégration de nouvelles technologies

En 2023, on a entendu parler plus que jamais d’intelligence artificielle, notamment de l’IA générative. Comme toute nouvelle technologie qui se démocratise, les organisations voudront en tirer profit. Toutefois, plusieurs d’entre elles ne comprennent pas bien la valeur ajoutée de ces technologies, n’ont pas de stratégie d’implantation, ni même parfois de besoin clair à combler.

Cette année, il sera intéressant de voir quelles organisations tireront le mieux profit des nouvelles technologies qui continuent de se développer, dont l’IA générative. En 2024, on verra également la sortie du Vision Pro, le nouveau casque de réalité mixte d’Apple. À voir quel succès celui-ci remportera, sachant que plusieurs de ce type d’appareil n’ont pas le succès escompté dans le passé.

  • La bataille de la télé

La télévision traditionnelle est en difficulté, autant au Québec qu’ailleurs dans le monde. L’essor de la télévision en continu représente une des causes du déclin observé. En plus de livrer bataille sur le plan des émissions de fiction, ces dernières s’attaquent maintenant au sport professionnel, un des rares types de contenu pour lesquels les gens regardent encore en grand nombre la télévision traditionnelle.

En 2024, il faudra aussi suivre la concurrence féroce que se livrent entre elles ces mêmes chaînes de télé en continu, ainsi que la place que chacune fera à la publicité. Dès février, Amazon Prime intégrera du contenu publicitaire sur sa plateforme. Il faudra débourser 2,99$ supplémentaire pour pouvoir s’en soustraire.   

  • Défis et opportunités des médias

En 2023, on a assisté à de nombreuses mises à pied dans le secteur des médias québécois ainsi qu’à un bras de fer entre le gouvernement canadien, Meta et Google dans le cadre de la Loi C-18. En fin d’année, Google a annoncé qu’elle acceptait finalement de verser une somme de 100 millions de dollars aux médias canadiens. En 2024, il restera non seulement à voir comment cette somme sera répartie, mais également si Meta emboitera le pas.

Il sera également pertinent de voir à quel point la qualité et la variété des contenus offerts par les médias souffriront des nombreuses suppressions de postes et pertes de revenus des dernières années. Comme toutes les autres organisations, les médias devront eux aussi continuer à s’adapter à un environnement turbulent et incertain.

  • Le mariage du sport et du monde du spectacle

En 2023, nous avons assisté à différents mariages heureux entre le sport professionnel et les multimillionnaires du monde du spectacle. Pensons à la pléiade de vedettes venues assister aux premiers matchs de Lionel Messi avec l’Inter Miami et son célèbre copropriétaire, David Beckham, ou encore à Taylor Swift, qui a fait sensation lors de chacune de ses présences aux matchs des Chiefs de Kansas City. Dans les deux cas, on a vu à quel point la présence de ces vedettes a été bénéfique pour attirer l’attention des médias et du public. Et si certains artistes se contentent d’assister aux matchs de sport professionnel, d’autres ont choisi d’y investir.

Le mariage entre le sport et le monde du spectacle semble gagnant pour tous. D’une part, plusieurs artistes sont maintenant multimillionnaires, voire milliardaires, et cherchent des occasions de faire fructifier leurs avoirs. Pour les propriétaires des équipes professionnelles, la présence de mégavedettes représente une occasion d’attirer un nouveau public, intéressé davantage par le divertissement que par le sport comme tel. En 2024, voyons sous quelles formes se poursuivra ce rapprochement entre les artistes et le sport professionnel.


Découvrez nos formations pour bien redémarrer l’année :



Retour en haut de la page