Réouverture des commerces : les Québécois au rendez-vous!
1er mars 2021
Depuis un an, les commerces physiques ont été rudement mis à l’épreuve. Ils ont dû composer avec une fermeture complète lors de la première vague puis lors de la seconde vague.
Le plus récent confinement devait durer jusqu’au 12 janvier, mais il a été prolongé en raison du nombre de cas de COVID-19 et du taux d’hospitalisation galopant.
Le coup aurait pu être fatal; car, durant ces périodes de confinement, les consommateurs ont pris l’habitude de faire leur emplette en ligne. Un rapport de la firme Absolunet a d’ailleurs montré une augmentation phénoménale des achats en ligne lors du premier confinement, et ce, dans plusieurs secteurs d’activités : +190 % en alimentation et restauration, +77 % en meubles et accessoires de maison et ainsi de suite.
Durant ces pauses forcées, de nouvelles habitudes se sont prises. Pourquoi sortir de la maison et se rendre au centre-ville, quand on peut commander sur Amazon, Bestbuy et autres places de marché ?
Une ruée dans les grands centres commerciaux
L’entreprise S4M, spécialisée en marketing « drive-to-store », a voulu prendre la mesure de la désaffection, en observant si les Québécois reprenaient le chemin des commerces physiques, après la réouverture des commerces non essentiels.
Pour ce faire, l’entreprise a utilisé les données de géolocalisation « agrégées » et « anonymisées » auxquelles elle avait accès via ses applications, afin de cartographier la réouverture.
Heureuse nouvelle pour les commerçants : on note dans cette étude une ruée vers les grands centres commerciaux du Québec. À Montréal, le Complexe Desjardins a vu un bond de 170 % d’achalandage et le Centre Eaton, un bond de 121 % par rapport au mois de janvier – où les commerces non essentiels étaient fermés, mais où l’on pouvait cueillir des produits à la porte des commerces.
Les commerces ont rouvert le 8 février, mais les gens ont réellement commencé à se manifester le vendredi 12 février, où les commerçants ont observé 2,3 fois plus de trafic que les jours précédents.
Les Québécois semblent avoir attendu d’être rassurés par les conditions de réouverture avant de retourner en magasin et semblent avoir réalisé leurs achats de cadeaux pour la Saint-Valentin deux jours avant», explique Hadrien Bailly, dans le communiqué accompagnant l’infographie. D’ailleurs, le fait que le 14 février n’ait pas généré de pics s’explique sans doute par la fermeture de la majorité des restaurants, qui sont traditionnellement l’activité n°1 de cette fête. »
Bien sûr, l’étude compare l’achalandage de réouverture avec la période de confinement (en janvier). Lorsqu’on compare l’achalandage actuel avec celui à la même période de l’année, avant que la pandémie frappe, le portrait est moins rose.
Selon les chiffres du Conseil canadien du commerce de détail – obtenus par TVA Nouvelles – , les centres d’achat hors centre-ville auraient connu une hausse de 22 %, alors que ceux du centre-ville de Montréal auraient plutôt connu une baisse de 78 % par rapport à l’année dernière.
De l’équipement pour aider les commerçants
Bien que durement touchés, les commerçants ayant pignon sur rue n’ont de toute évidence pas dit leur dernier mot. Ils ont – chacun à leur manière – travaillé à améliorer l’expérience client tout au long de l’année. Nous avions d’ailleurs proposé quelques solutions pouvant les aider en ce sens, dans un article publié l’année dernière.
Le 9 février dernier, Alco Prevention Canada a ajouté un nouveau produit à sa gamme de produits contre la COVID-19. Il s’agit d’une enseigne électronique (une sorte de feu de circulation) ayant pour but d’aider les consommateurs à circuler dans les magasins.
Dans le contexte actuel et du respect des normes en vigueur, il devient difficile de compter le nombre de personnes à l’intérieur d’un commerce. Pour les clients, attendre à l’extérieur peut être pénible et dire à ces derniers de ne pas entrer est un processus peu intéressant pour l’employé attitré. Mais grâce à cette innovation, le message passe sans avoir à intervenir. Nous croyons que cet outil plaira autant aux commerçants qu’à la clientèle,» a mentionné Stéphane Maurais, directeur général chez Alco Prevention Canada.
Depuis le début de la pandémie, Alco Prevention Canada a aussi mis en marché un dispositif de distanciation sociale pour employés (Le Distanceur Alerte 2) ainsi que des équipements de protection individuelle.
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