Réseaux sociaux: quel impact sur les ventes en ligne ?
Business Insider a publié le 8 juin dernier une étude sur l’impact des réseaux sociaux dans les ventes en ligne aux États-Unis.
Selon cette étude, la part des réseaux sociaux dans les ventes en ligne reste encore minime : les 500 leaders américains du commerce électronique auraient en effet gagné 3,3 milliards de dollars grâce aux réseaux sociaux en 2014, soit un petit 26% de plus qu’en 2013.
Néanmoins, elle progresse de façon exponentielle, affichant près de 200% de croissance entre les premiers trimestres 2014 et 2015!
Facebook en tête, malgré un faible taux de conversion
Dans ce contexte, Facebook tire largement son épingle du jeu, représentant la moitié de l’engagement des consommateurs et 64% du chiffre d’affaires total des ventes via les réseaux sociaux. Si la mise en place de nouvelles fonctionnalités, telles que le bouton «acheter» ne génère encore qu’un faible taux de conversion (2,7%), Facebook bénéficie de son grand nombre d’inscrits pour sortir du lot.
Malgré un nombre moindre d’utilisateurs, Pinterest tente aussi de se faire une place au soleil en proposant l’achat en ligne. Le réseau pèse tout de même pour 16% du chiffre d’affaires total, affichant de belles performances sur les mobiles et les tablettes.
Twitter ou Instagram sont, selon Business Insider, des réseaux à utiliser pour faire connaître sa marque et communiquer dessus plutôt que pour y réaliser des ventes. Twitter, par exemple, est très apprécié des internautes pour y trouver des l’information avant d’effectuer un achat (avis de consommateurs) : l’utiliser à des fins de service après-vente peut être une bonne stratégie pour les entreprises, notamment dans le secteur de l’électronique.
Quant à YouTube, aujourd’hui quasiment hors-jeu, Business Insider lui prédit un bel avenir avec le succès grandissant des publicités vidéos en ligne.
Des efforts à fournir sur les applications mobiles
L’étude conclut par un fait intéressant : alors même que 85% des gens accèdent à leur profil Facebook via leur mobile, et que les applications de messagerie (WhatsApp, Messenger, WeChat et Viber) comptent autant d’abonnés que les 4 premiers réseaux sociaux, il est étonnant de constater que les utilisateurs de réseaux sociaux sont 35% moins susceptibles de partager une publication liée à une marque sur mobile que sur leurs ordinateurs.
La preuve que le contenu proposé via les applis mobile n’est pas encore à la hauteur des attentes des consommateurs ! Les détaillants désireux de tirer davantage profit des réseaux sociaux pour booster leurs ventes en ligne savent désormais où concentrer leurs efforts…