Vacances estivales : L’incertitude économique ne refroidit pas les Canadiens Reviewed by La Rédaction on . 9 juillet 2025 Le climat incertain actuel pèse sur le moral des Canadiens... qui ne prévoient toutefois pas de rogner sur leur budget vacances pour autant. C'es 9 juillet 2025 Le climat incertain actuel pèse sur le moral des Canadiens... qui ne prévoient toutefois pas de rogner sur leur budget vacances pour autant. C'es Rating: 0

Vacances estivales : L’incertitude économique ne refroidit pas les Canadiens

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9 juillet 2025

Le climat incertain actuel pèse sur le moral des Canadiens… qui ne prévoient toutefois pas de rogner sur leur budget vacances pour autant. C’est en tout cas ce que révèle une étude BMO.

Selon l’indice de BMO sur l’amélioration des finances, publié chaque année à cette période, la majorité des Canadiens (62 %) prévoient de dépenser le même montant ou plus pour les vacances et les voyages cet été, comparativement à 2024.

Sachant que près de quatre Canadiens sur cinq (77 %) prévoient de voyager cet été, avec un budget moyen de 3 825 $, qui comprend le coût des vols, des hôtels et de l’hébergement, des locations, de l’essence et de la nourriture.

Un chiffre d’autant plus rassurant que, selon une étude menée cette fois par Co-operators, repérée par Les Affaires, seulement un tiers (34 %) se disent optimistes face à leur avenir financier. Un pourcentage qui tombe même à 26 % et 28 % chez les générations Y et Z.

Les raisons ? Selon le sondage, les trois facteurs qui plombent le plus l’optimisme financier des Canadiens et Canadiennes sont l’inflation (72 %), la hausse des prix des logements (47 %) et le marché de l’emploi (43 %).

Des vacances repensées

Devant ce pessimisme, comment expliquer alors ce goût inchangé pour ces vacances estivales ? L’enquête BMO donne une partie de la réponse : plus de la moitié (55 %) ont modifié leurs projets de vacances en raison de la hausse des coûts et de l’inflation.

Ainsi, six répondants sur dix (59 %) vont opter cette année pour des voyages à l’intérieur du Canada afin d’économiser de l’argent.

La confiance des consommateurs canadiens reste faible mais s’améliore. La guerre commerciale américaine reste une source d’anxiété pour de nombreux travailleurs et ménages canadiens, mais les progrès récents vers une désescalade, ainsi que le rebond des marchés boursiers, ont remonté le moral des consommateurs en avril et en mai. L’amélioration de l’humeur explique probablement l’appétit accru pour les voyages cet été », confie Sal Guatieri, économiste principal chez BMO.

Autres action entreprise pour préserver son budget vacances : la planification. 46 % des Canadiens et Canadiennes affirment ainsi avoir réduit leurs dépenses tout au long de l’année pour pouvoir se permettre leurs projets de vacances d’été. Près d’un tiers (32 %) admettent même avoir compromis leur épargne à long terme pour s’offrir des projets de voyage.

Parmi les autres apprentissages de l’étude BMO sur les comportements des Canadiens cet été, notons que les autres budgets seront plus resserrés : plus de la moitié (54 %) ne prévoient pas de dépenser pour des mariages pour la famille et les amis cet été, 61 % ne prévoient pas de dépenser pour des camps d’été et la garde d’enfants cette année et 44 % n’ont pas de projets de rénovation de leur logement pendant l’été.

En un mot, on peut toucher à tout mais pas aux vacances !



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