Justin Trudeau, politique populaire sur Twitter
Par François Nadeau
Après seulement quelques mois au pouvoir, le premier ministre Justin Trudeau se trouve déjà parmi les leaders mondiaux les plus populaires sur Twitter.
Entre aujourd’hui et le début du mois d’août, Trudeau a pratiquement doublé le nombre de ses abonnés. Dans le dernier mois, il en a ajouté 100 000.
Avec 1 270 000 personnes qui le suivent, il compte pratiquement autant d’abonnés que François Hollande ou David Cameron, au pouvoir depuis bien plus longtemps et à la tête de pays beaucoup plus peuplés que le Canada.
Trudeau a déjà fait mieux que son prédécesseur, Stephen Harper, qui n’a jamais dépassé le million d’abonnés. Et comme plusieurs politiciens, il intéresse largement plus que son parti, qui compte moins de 200 000 abonnés.
Il devance également plusieurs artistes et sportifs canadiens, dont P.K Subban, Bryan Adams ou Céline Dion.
La pente sera toutefois difficile à monter s’il veut rejoindre certains autres dirigeants, dont Dilma Rousseff et ses 4,3 millions d’abonnés.
Pour ce qui est d’atteindre le nombre d’abonnés de Barack Obama ou même Narendra Modi, aussi populaires sur le réseau que les plus grandes vedettes du soccer et de la musique, disons qu’on peut tout simplement… oublier ça.
Quelques encouragements sportifs
Même si le compte du premier ministre reste très protocolaire, ce dernier se permet tout de même de déroger à quelques reprises des messages politiques.
À la veille de l’Open d’Australie, il a notamment envoyé ses encouragements à Milos Raonic, joueur de tennis canadien. Il a aussi accordé son vote à Kyle Lowry, joueur des Raptors de Toronto, pour le match des étoiles de la NBA.
Ce dernier message a été l’un de ses plus populaires avec 11 000 partages, davantage que celui où il interprète la chanson Vive le vent en réponse au défi lancé par P.K. Subban.
Même phénomène sur Facebook
Sur Facebook, Trudeau connaît aussi un élan de popularité. De 250 000 fans cet été, il en totalise désormais plus d’un million et demi. Selon Socialbakers, un tiers d’entre eux proviennent de l’extérieur du Canada.
Certains ont reproché au premier ministre d’accorder trop de temps à sa présence sur les médias sociaux. Cependant, c’est ainsi qu’il est en mesure de rejoindre une tranche grandissante de la population qu’il est difficile, voire impossible de toucher via les médias traditionnels.
Après l’arrivée de la Maison-Blanche sur Snapchat, Trudeau fera-t-il lui aussi le saut cette année?