La relation complexe entre journalistes et médias sociaux Reviewed by François Nadeau on . Pour certains journalistes, les réseaux sociaux fournissent un accès rapide à diverses sources d’information. Pour d’autres, c’est un moyen privilégié de rester Pour certains journalistes, les réseaux sociaux fournissent un accès rapide à diverses sources d’information. Pour d’autres, c’est un moyen privilégié de rester Rating: 0

La relation complexe entre journalistes et médias sociaux

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Pour certains journalistes, les réseaux sociaux fournissent un accès rapide à diverses sources d’information. Pour d’autres, c’est un moyen privilégié de rester en lien avec leur auditoire ou encore de publier du contenu.

10 octobre 2017

Il n’est donc pas étonnant de constater à quel point les plateformes comme Facebook ou Twitter sont devenues au fil du temps des outils de travail indispensables pour les acteurs du milieu journalistique.

Selon l’Étude canadienne sur le journalisme et les médias sociaux menée par Cision et l’Université Canterbury Christ Church, plus de la moitié des journalistes canadiens estimeraient ne pas pouvoir travailler sans l’apport des réseaux sociaux.

Menée auprès de 197 journalistes et professionnels des médias canadiens, la 6e édition de cette étude révèle que 79 % des participants avouent dépendre complètement ou largement des médias sociaux pour diffuser et promouvoir leur contenu, alors que 71 % en dépendent pour interagir avec leur auditoire.

Si les réseaux sociaux représentent des sources incontournables pour s’informer et chercher de l’information, c’est pour diffuser et promouvoir du contenu que les participants à l’étude se disent en plus grande proportion dépendants des plateformes sociales. Alors que 51 % jugent qu’ils sont en grande partie dépendants, 28 % mentionnent qu’ils le sont complètement.

Un regard critique sur l’impact des réseaux

Même si les réseaux sociaux sont maintenant devenus des incontournables dans le milieu des médias, plusieurs restent critiques à leur endroit.  Toujours selon l’étude de Cision et de l’Université Canterbury Christ Church, seulement 40 % des répondants estiment que ces réseaux ont eu une incidence positive sur le journalisme.

De plus, le pourcentage de participants à l’étude qui jugent que les médias sociaux minent les valeurs journalistiques traditionnelles est passé de 43 % en 2012 à 59 % cette année.

Cela semble donc être une véritable relation amour-haine que le milieu journalistique entretient avec les réseaux sociaux. D’une part, des sites comme Buzzfeed ou encore d’influents blogueurs ne pourraient fonctionner sans ces réseaux. D’autre part, les grands médias sont en compétition directe avec des sites comme Facebook qui s’accaparent une portion considérable de leurs lecteurs.  Et si ces réseaux représentent une source incontournable d’informations, c’est aussi par eux que se propagent si facilement de fausses nouvelles venant miner la crédibilité des médias.

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