Quelles sont les meilleures pratiques pour optimiser ses stories sur Instagram ?
Par Kévin Deniau
15 novembre 2018
A quelle heure est-il préférable de publier ses stories ? Faut-il qu’elles soient longues ou courtes ? A quelle fréquence ? Une première grande étude sur les stories, qui vient de paraître, donne des éléments de réponse. Analyse.
Les stories sont indéniablement la grande tendance de l’année sur les réseaux sociaux. A l’origine inventées par Snapchat en 2013, ces publications éphémères (photos et vidéos) ont ensuite été copiées par Instagram trois ans plus tard. Avec succès !
En juin dernier, la fonctionnalité était utilisée par plus de 400 millions d’utilisateurs par jour sur Instagram, alors que, dans le même temps, Snapchat en revendiquait seulement 191 millions.
Au point que Facebook et Whatsapp y ont également succombé dernièrement. Le réseau social envisagerait d’ailleurs d’y insérer des publicités obligatoires. Il faut dire que la manne est de taille pour ce marché, en essor fulgurant auprès d’un jeune public, qui attire de plus en plus les annonceurs et les influenceurs.
Pour justement guider ces derniers dans la réalisation de leurs stories créatives, la plate-forme de gestion des médias sociaux Buffer s’est associée avec le logiciel analytique Delmondo, pour produire une des plus grandes études sur ce phénomène jamais réalisée.
Pour ce faire, les deux entreprises ont en effet analysé plus de 15 000 stories Instagram diffusées par 200 des plus grandes marques mondiales. Voici les faits saillants que nous pouvons en retirer.
Combien d’éléments doit-on publier dans ses stories ?
Réponse de l’étude : entre un et sept ! Au-delà de 7, le taux de visionnage complet en 24h de la story chute en dessous de 70% et diminue graduellement. Comme le montre le graphique ci-dessous.
A noter toutefois qu’entre 12 et 20 éléments par story, la différence en termes de taux de visionnage est très faible. En d’autres termes, quand un utilisateur est resté au bout d’une dizaine de photos, il poursuivra jusqu’au bout.
Et au global, même pour les stories les plus longues, le taux de visionnage complet ne descend jamais sous la barre des 55 %. Autrement dit, si le contenu est bon, ne vous limitez pas dans la durée de vos stories.
Autre remarque : on voit bien ici que les stories sont un leviers sur les médias sociaux qui a le plus fort taux d’engagement. Ce qui explique en partie son succès !
A quel moment publier ses stories ?
L’algorithme d’Instagram, dont nous avons parlé ici, est aussi complexe que celui de Facebook. Chaque détail compte donc pour avoir la meilleure portée possible pour ces publications qui sont, par définition, éphémères.
L’étude recense ainsi quelques périodes propices dans la journée pour publier : le matin, le midi et le soir. En bref, en dehors des horaires de travail !
Y a-t-il une différence entre les thématiques traitées ?
Il a également été analysé les données en fonction des différents types de compte : les marques, les médias, les comptes sportifs et les divertissements.
L’étude démontre que d’une part le taux de visionnage complet augmente fortement depuis un, qu’importe la catégorie. Et d’autre part, les stories liées au sport sont celles qui fonctionnent le mieux.
Ensuite, si l’on regarde la portée, on se rend compte que les comptes sportifs sont encore ceux qui atteignent le mieux leur cible (10 % de portée en moyenne) par rapport aux médias (2,29 %). A relativiser toutefois, car ce sont eux aussi qui ont le moins d’abonnés en moyenne.
Enfin, l’étude a regardé le nombre de publications par mois. Pour se rendre compte qu’en moyenne, le chiffre tourne autour de 9 stories par mois, soit un peu plus de deux par semaine, voire un peu plus (13,7) pour les comptes sportifs.
Quels sont les bonnes pratiques à adopter ?
1. Publier votre meilleure photo ou vidéo dès le début de votre story pour capter l’attention de votre audience. Il est en effet démontré que la majorité des utilisateurs quittent une story à la fin de celle-ci (normal) ou au tout début.
Airbnb par exemple joue sur la curiosité de ses utilisateurs en dévoilant petit à petit les éléments au fil de la story.
2. Restez simple ! Une image de fond qui raconte une histoire, un message qui dit l’essentiel et quelques éléments décoratifs, sans fioriture… Selon Buffer, c’est la clé, comme l’illustre l’exemple de North Face ci-dessous.
3. Il n’y a pas de recette miracle ! Buffer conseille de mesurer soi-même ses propres données en regardant des indicateurs clés comme le taux de visionnage complet, la portée et les impressions, le taux de sortie par image, sa fréquence de publication, la longueur des stories etc.
A vous de jouer !
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