Avez-vous négocié la durée de vos vacances? Reviewed by Martine Grenier on . Selon un sondage mené par CROP pour le compte de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec (CRHA) en mai2011, plus de la moitié des travai Selon un sondage mené par CROP pour le compte de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec (CRHA) en mai2011, plus de la moitié des travai Rating:

Avez-vous négocié la durée de vos vacances?

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Selon un sondage mené par CROP pour le compte de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec (CRHA) en mai2011, plus de la moitié des travailleurs québécois sondés, qu’ils soient salariés ou travailleurs autonomes, considèrent ne pas avoir assez de vacances pour récupérer. Ce sondage nous apprend également que 89 % des répondants n’ont pas non plus négocié leur nombre de semaines de vacances avant d’accepter un poste, alors que la plupart des entreprises semblent montrer une ouverture de ce côté.

Le sondage CROP-CRHA rapporte que 35 % des répondants québécois ne prennent que deux semaines de vacances cette année,qu’un autre 13 % devrait se contenter que d’une semaine ou moins et qu’il resterait tout de même 12 % des répondants qui ne prendraient aucune semaine de vacances. Je partage le commentaire du président de l’Ordre qui trouve ces résultats préoccupants. Avec de tels chiffres, il n’est pas surprenant de constater que l’absentéisme au travail est en progression et que l’épuisement professionnel guette de plus en plus de travailleurs.

Mais pourquoi si peu de vacances? Est-ce vraiment l’appât du gain qui nous garde au travail? Le besoin de toujours consommer plus nécessitant un plus gros salaire? Le manque de ressources humaines ou la qualité des emplois offerts qui est en cause?

Si on jette un coup d’œil en Europe, on constate que nos voisins prennent en moyenne entre quatre et six semaines de vacances par année selon leur pays (http://www.savezvousque.fr/societe/finlandais-champions-europe-jours-conges.html). S’en porte-t-il plus mal financièrement? Je ne crois pas, non.Ont-ils de meilleurs salaires? Je ne pourrais le dire. Mais en cette ère où l’on mise sur la qualité de vie, pourrait-on penser s’arrêter un peu pour souffler, s’énergiser et mieux repartir?

Entre autres résultats dans ce sondage, notons que près d’un Québécois sur cinq (19 %) compte prendre trois semaines de vacances cette année, et qu’un autre 18 % s’offrira quatre semaines ou plus. Le 3 % restant a répondu « Je ne sais pas », comme quoi,il y en a qui doutent encore des bienfaits de sortir de leur routine.

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