Comprendre l’Algorithme de Facebook Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 11 mai 2018 Si on ne peut pas regarder sous le capot de Facebook pour comprendre comment fonctionne son algorithme de gestion des contenus, on peut en tracer le 11 mai 2018 Si on ne peut pas regarder sous le capot de Facebook pour comprendre comment fonctionne son algorithme de gestion des contenus, on peut en tracer le Rating: 0

Comprendre l’Algorithme de Facebook

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11 mai 2018

Si on ne peut pas regarder sous le capot de Facebook pour comprendre comment fonctionne son algorithme de gestion des contenus, on peut en tracer les contours à partir de ce que Mark Zuckerberg et son équipe veulent bien nous dire…

Je sais que la portée organique est de plus en plus basse, mais come on! « 3 personnes atteintes »? La page que je gère a 1 600 fans. Quelqu’un rencontre-t-il les mêmes problèmes ou a dans son tiroir une formule magique? »

On comprend, à la lumière de ce commentaire publié par une gestionnaire de contenu sur un forum de marketing numérique, que les entreprises peinent désormais à rejoindre leur audience de manière organique sur Facebook. Le problème ne date pas d’hier (voir ici et ici), mais il semble s’être accentué récemment. Et cela remonte à bien avant le scandale Cambridge Analytica.

La raison provient d’une annonce faite par Mark Zukerberg en début d’année, le 19 janvier :

La semaine dernière, j’ai annoncé un changement majeur pour encourager les interactions significatives avec la famille et les amis au profit d’une consommation passive. Par conséquent, vous verrez moins de contenu public, incluant les nouvelles, des vidéos et des publications de marque. Après ce changement, nous nous attendons à ce que les nouvelles occupent à peu près 4% du fil d’actualité. »

Pourquoi un algorithme, déjà?

Ayant pour but de faire œuvre pédagogique, le chef du fil d’actualité Facebook Adam Mosseri a pris quelques instants pour nous expliquer la raison d’être d’un algorithme dans un média social comme Facebook :

En fin de compte, l’objectif est de prédire quel type de contenu a le plus de chance de plaire à un utilisateur.

Pour ce faire, Facebook passe par 4 étapes. Dans un premier temps, il inventorie tout le contenu publié par les amis, les pages et les groupes d’intérêts d’un utilisateur. Ensuite, il utilise toutes les informations qu’il possède sur cet utilisateur, incluant l’historique de ses comportements sur Facebook, pour créer un « score de pertinence » visant à prédire s’il interagira ou non avec le contenu proposé. Chaque nouvelle « histoire » reçoit ainsi un score de pertinence qui détermine sa prévalence dans le fil d’actualité de l’utilisateur.

Comment évaluer la « signifiance »

À la suite de l’annonce de janvier, on en conclut que Facebook a adapté son « score de pertinence » pour privilégier les contenus donnant lieu à des « interactions significatives ».

Mais comment définir une interaction significative? Le site Ste Davies nous donne quelques indices permettant de comprendre les facteurs qui pèsent dans la balance:

-Le temps passé à consulter le contenu ;

-Les liens de partage vers Messager;

-Les commentaires que suscitent une vidéo ou une publication ;

-L’engagement;

-Est-ce que les gens qui ont « aimé » la publication ont des « profils complets »;

-Et ainsi de suite.

Se tenir loin des « clickbate » et du matériel promo 

Dans le même article, Ste-Davies a produit un schéma décisionnel qui résume à merveille tous les éléments à considérer avant de publier du contenu sur Facebook. On remarquera qu’il est contrindiqué de demander aux gens d’« aimer » ou de « partager » du contenu, tout comme il est important de produire du contenu original qui ne contient aucun lien externe.

 

Pour revenir à la gestionnaire du début – qui préfère garder l’anonymat -, nous l’avons contacté pour savoir si elle avait réglé son problème d’engagement. Voici ce qu’elle nous a répondu:

Je n’ai pas encore trouvé de formule magique, malheureusement! Ce que j’ai trouvé de plus efficace est d’amener les gens à interagir en posant des questions ou en demandant leurs préférences par exemple.»

C’est certainement un bon moyen d’engager une « interaction significative » !

 

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