Découvrez la journée «déconnectée» de Duvernois esprits créatifs Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Nicolas Duvernois, entrepreneur et CEO de Duvernois esprits créatifs (Source : Facebook) 31 mai 2021 L’entrepreneur Nicolas Duvernois ne s’en pas cache : il a t Nicolas Duvernois, entrepreneur et CEO de Duvernois esprits créatifs (Source : Facebook) 31 mai 2021 L’entrepreneur Nicolas Duvernois ne s’en pas cache : il a t Rating: 0

Découvrez la journée «déconnectée» de Duvernois esprits créatifs

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Nicolas Duvernois, entrepreneur et CEO de Duvernois esprits créatifs (Source : Facebook)

31 mai 2021

L’entrepreneur Nicolas Duvernois ne s’en pas cache : il a trouvé les premiers mois de télétravail forcé difficile à vivre. Depuis, il a écrit sur un livre sur le sujet. Puis il a développé une grande curiosité pour mettre en place de nouvelles pratiques pour améliorer la productivité de tout un chacun. Sa dernière trouvaille : son équipe et lui testent une journée « déconnectée ». Explications.

L’idée est venue d’une employée, nous a-t-il raconté en entrevue.

Elle nous a dit : mon Dieu, je suis toujours dérangée quand je travaille… Et spontanément, tout le monde a répondu : ‘moi aussi’ !! Le soir même, alors que je lisais sur le sujet, je me suis rendu compte à quel point les gens étaient affectés par le phénomène de la fatigue Zoom. »

La solution retenue a été d’organiser une journée de travail « déconnectée », c’est-à-dire sans communication d’aucune sorte, pas de courriel, de texto, de rencontres en visioconférence, ni chat interne ou coup de téléphone. L’idée a été amenée au comité de direction et elle a été acceptée assez rapidement. Les mercredis seraient dorénavant «incommunicato ».

C’est une journée pour travailler dans le calme, explique Nicolas Duvernois. Les employés sont libres de se connecter s’ils le veulent… Mais nous, entre nous, nous ne planifions pas de rencontre Zoom. Et on encourage tout le mode à ne pas prendre de rendez-vous Zoom entre collègues ou avec d’autres entreprises cette journée-là. Sauf urgence, bien sûr. »

L’expérience a cours depuis maintenant 6 semaines.

Les premières semaines, ça fait un peu bizarre, reconnaît Nicolas Duvernois. Du jour au lendemain, c’est soudainement calme sur ton ordinateur. Pas de notification. Après deux-trois semaines d’essai, on a redemandé aux gens ce qu’ils en pensaient de cette pratique et leur avis était unanime – les gens aiment cela.»

Une pratique qui est là pour rester

Nicolas Duvernois apprécie tout particulièrement cette nouvelle pratique.

C’est fou comme ça fait du bien. Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas été concentré comme cela. »

S’ajoute maintenant au portrait le retour de l’horaire d’été.

Le vendredi à midi, c’est fini. On travaille tellement fort. À un certain moment, il faut vivre aussi! »

L’entrepreneur est confiant que la pratique demeurera, parce qu’elle est appréciée des employés. De manière générale, celui qui est aussi connu pour son rôle de Dragon investisseur croit que les entreprises doivent continuer de réinventer le monde du travail, à la sortie de la pandémie.

Je crois sincèrement qu’il faut prendre l’occasion d’avoir tous été un peu dans le chaos dans les 18 derniers mois pour recommencer l’univers du travail, mais dans une version améliorer. »

Repenser la manière de travailler, rappelle-t-il, ça ne coûte rien pour les entreprises, mais ça donne une valeur ajoutée « exceptionnelle Â» à l’expérience employé.

Le danger, à l’automne, ce serait de demander à son équipe de retourner au bureau 5 jours par semaine; on va brûler notre monde. Le retour doit être graduel. On a affaire à des humains, pas des sacs de patates! »

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