Des cours de perfectionnement offerts par le regroupement des Cegep de Montréal pour faire face aux effets de la pandémie
4 mars 2021
Le Regroupement des cégeps de Montréal offre 27 programmes de perfectionnement de courtes durées aux personnes ayant perdu leur emploi en temps de pandémie.
Il y a un an, quasi jour pour jour, l’économie se portait encore bien et le chômage était très bas dans la grande région montréalaise. Une pandémie plus tard, de nombreuses personnes sont encore privées de leur emploi et attendent toujours la reprise de l’économie pour retrouver leur ancienne position.
Certains secteurs, comme le commerce, la restauration ou l’hôtellerie, ont été encore plus touchés. Pour les aider, le Regroupement des cégeps de Montréal (RCM) a mis en place 27 programmes de perfectionnement de courte durée, permettant aux professionnels ayant perdu leur emploi d’obtenir de nouvelles compétences.
Nous avons élaboré ces programmes en collaboration avec Service Québec”, explique Nathalie Vallée, Directrice générale chez Collège Ahuntsic et présidente du regroupement des Cegep de Montréal. “Service Québec nous a aidé à cibler les secteurs les plus touchés dans nos programmes.”
Des sessions de deux à quatre mois
En quelques mois seulement, les 12 cégeps de Montréal ont réussi à mettre en place 27 nouveaux programmes courts.
Certains établissements ont extrait certains de leurs cours offerts dans leurs programmes traditionnels et les ont regroupés dans de nouvelles formules plus courtes et plus ciblées”, explique Nathalie Vallée.
Ainsi, ces nouveaux programmes permettent aux habitants de Montréal d’obtenir des perfectionnements très courts allant de 165 à 360 heures, donnés sur 2 à 4 mois. De plus, les perfectionnements se donnent en groupe de 15 à 18 participants, offrant un enseignement optimisé aux nouveaux étudiants.
Si nous voyons une forte demande, nous ouvrirons de nouveaux groupes”, ajoute la présidente du RCM. “Je suis aussi certaine que d’autres cégeps vont rejoindre cette aventure dans les mois à venir”.
Du perfectionnement et non de la reconversion
Ces nouvelles formations sont offertes dès à présent. Les inscriptions pour la prochaine session d’hiver viennent d’ailleurs de commencer. Toutefois, il est important de noter qu’il s’agit bel et bien de perfectionnement et non de reconversion, comme le note la présidente du groupe :
Ces perfectionnements ont comme objectif de permettre aux personnes sans-emploi de se démarquer lors de la reprise économique, non de commencer une nouvelle carrière.”
En effet, pour rejoindre les programmes, les inscrits doivent d’ores et déjà avoir de l’expérience ou avoir déjà suivi une formation dans le domaine étudié. Ainsi, on retrouve de nombreuses formations liées à la restauration, secteur très touché durant cette crise, comme “Santé sécurité, salubrité et qualité des aliments” ou encore “Fabrication et transformation des aliments”.
De nombreux programmes touchent également à l’informatique. On retrouve par exemple des formations telles que “Utilisation de logiciels de gestion (Suite Microsoft Office)”.
Nous avons tous vu à quel point l’informatique et le Web sont importants dans notre société. Dès le début de la pandémie, le télétravail a pris de l’importance, les cours ont été donnés à distance et de nombreux commerces ont dû offrir leurs produits et services en ligne. Beaucoup ont été négativement impactés par ce passage au numérique, c’est pourquoi il y a autant de perfectionnement liés à l’informatique et/ou au Web dans nos programmes”, ajoute Nathalie Vallée.
Bon à savoir également, certains mécanismes de Service Québec permettent aux participants d’obtenir des aides financières allant jusqu’à 500 dollars par semaine de cours.
Pour plus de renseignements sur les programmes, rendez-vous sur le site Montez de niveau.
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