« L’automatisation, c’est un peu une façon de se cloner »

8 mars 2021

Isarta lance une nouvelle formation intitulée « Automatiser son marketing web et gagner du temps« . On en parle avec son formateur, Ambroise Debret, consultant en marketing numérique.

Peux-tu nous introduire cette formation qui vise à faire comprendre les principes de l’automatisation en marketing ?

Ambroise Debret : En fait, l’idée sera de revenir aux fondamentaux de l’automatisation en indiquant comment cela fonctionne. A savoir, qu’il y a un déclencheur qui va générer une série d’actions avec des conditions.

Puis, on verra différents outils qui peuvent automatiser beaucoup de choses, pour que les personnes qui vont suivre la formation puissent économiser 5 à 10 heures par semaine.

Est-il nécessaire de maîtriser le langage technique ?

A.D. : Non, pas besoin d’être développeur. Aujourd’hui, il y a énormément de manières de relier des outils entre eux. Plus besoin de passer forcément par ce qu’on appelle des API qui nécessitent en effet de coder et donc sont plutôt réservées aux développeurs.

Il existe en effet plus de 2 000 applications connectées qui permettent de faire beaucoup de choses et qui sont accessibles au plus grand nombre.

Peut-on donner quelques exemples concrets d’automatisation ?

A.D. : Si je prends mon exemple personnel, au mois de février, je me suis lancé le défi de faire une vidéo par jour. Cela nécessite évidemment beaucoup de travail. J’ai donc fait un processus et ai créé un modèle. 6h du matin : la vidéo était planifiée sur Youtube. Puis, à partir de là, j’ai fait une automatisation en 15 étapes qui va aller prendre le titre, va le mettre en minuscule, puis aller prendre une certaine partie de la description et l’image pour aller la poster en différents formats sur ma page Facebook, mon groupe Facebook, Instagram, Twitter, Linkedin…

Je n’aurais évidemment pas pu le faire à la main ! Et une fois que c’est mis en place, ça tourne et pas besoin d’interactions humaines qui apportent parfois des erreurs.

Cela peut être utile pour de nombreuses autres tâches aussi. Comme ses finances personnelles. J’ai créé par exemple un système où, depuis les revenus et dépenses de ma banque en ligne, cela va me générer des graphiques et mon bilan du mois, dans une feuille de calcul.

Il y a aussi le cas classique de l’infolettre où tu peux mettre en place tout un cheminement pour que ton abonné passe d’étape en étape après son inscription, pour devenir, à terme, client.

Quelles sont les erreurs fréquentes en la matière ?

A.D. : Je pense par exemple au fait d’automatiser une chose qu’on ne devrait pas faire. Ce qui ne peut juste qu’amplifier le problème. Il faut en effet bien choisir ce que tu veux automatiser.

Et aussi ne pas devenir fou à vouloir tout automatiser ! Il n’y a en effet pas d’intérêt à passer 30 min à vouloir automatiser une tâche qui a lieu tous les 6 mois et qui ne prend que 15 min… Il faut vraiment essayer de calculer en termes de temps gagné. On peut penser à toutes les tâches autour de l’entrée de données qui sont très courantes, chronophages et coûteuses si l’on prend le salaire horaire des personnes qui font cela.

Quels sont les critères justement pour définir une tâche à automatiser ou non ?

A.D. : Tout ce que tu dois répéter souvent, au moins une fois par mois, même si ça ne prend pas beaucoup de temps, cela vaut le coup ! Car tu sais que ça va avoir lieu et tu peux ainsi t’enlever de l’esprit cette charge mentale. En fait, c’est un peu une façon de se cloner !

 

Pour en savoir plus sur cette formation, cliquez sur l’image ci-dessous :