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Le CEFRIO livre ses derniers résultats avant la cessation de ses activités

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Photo : William Iven / Unsplash

5 juin 2020

Avant de cesser définitivement ses activités, le CEFRIO livre pour une dernière fois, les résultats de ses récents travaux d’enquête. Les données rendues publiques ont été obtenues dans le cadre de son enquête NETendances, réalisée auprès de 12 000 personnes, de février 2019 à janvier 2020.

Elles sont présentées sous trois angles différents :

  • La mobilité et les nouvelles tendances en contexte de pandémie

Le taux d’adoption des appareils mobiles a connu une croissance fulgurante chez les adultes québécois au cours des dix dernières années et cette propension est sans doute fort utile aux Québécois pour traverser l’actuelle période de pandémie de COVID-19.

C’est le téléphone intelligent qui a connu la plus grande croissance au cours de la dernière décennie (de 13 % en 2009 à 77 % en 2019). La tablette électronique a aussi gagné en popularité au cours des dernières années, passant de 7 % d’utilisateurs en 2010 à 55 % en 2019.

Parmi les outils de communication en ligne utilisés pour communiquer avec la famille et les amis (message texte, messagerie intégrée aux réseaux sociaux, courriel, appel vidéo ou vidéoconférence, téléphonie sur Internet), les Québécois utilisent davantage les messages textes (65 %) et les messageries intégrées aux réseaux sociaux (54 %). Mais chez les détenteurs d’un téléphone intelligent, l’utilisation de ces outils grimpe respectivement à 78 % et 61 %.

Le confinement imposé à la majorité de la population en contexte de crise sanitaire met en évidence l’importance des progrès technologiques et de leur appropriation.

Cette période difficile nous fait prendre conscience que l’évolution des comportements des Québécois en matière de mobilité au cours des dernières années a des répercussions positives. Les appareils mobiles dont ils disposent ont certainement facilité les communications avec leur entourage et aidé à conserver une certaine forme de vie sociale, tout en respectant des règles de distanciation physique », précise Claire Bourget, directrice principale, Recherche marketing au CEFRIO.

Voir les résultats détaillés de cette étude

  • Portrait numérique des régions du Québec

Comme chaque année, le CEFRIO publie également son Portrait numérique des régions, composés de 16 portraits régionaux et d’un portrait pour l’ensemble du Québec.

En 2019, Laval est la région où le taux de foyers branchés à Internet est le plus élevé (95 %), tandis que l’Abitibi-Témiscamingue est celle qui présente le taux le plus bas (88 %).

Les résidents des régions administratives de l’Estrie (83 %), de l’Outaouais (80 %), de Montréal (79 %) et de Lanaudière (79 %) sont plus nombreux à détenir un téléphone intelligent en 2019, comparativement à 76 % pour l’ensemble du Québec.

En ce qui concerne le commerce électronique, l’Outaouais (54 %), l’Estrie (52 %) et Montréal (52 %) sont les régions qui ont la plus forte proportion de cyberacheteurs comparativement aux autres régions en 2019. À titre comparatif, pour l’ensemble du Québec ce taux est de 48 %.

Quant à la valeur mensuelle du panier d’achat des cyberacheteurs, elle est pour chacune de ces régions de 302 $, 316 $ et 342 $ respectivement, alors que la moyenne provinciale est de 219 $.

Voir les résultats détaillés de cette étude

  • Profil numérique des générations

Les adultes québécois, tous âges confondus, sont de plus en plus connectés à Internet, et une majorité d’entre eux l’utilise quotidiennement. Mais l’usage qu’ils font de leur temps de connexion, et leur habileté à se servir de cet outil varie selon les générations, un écart qui se rétrécit toutefois avec le temps : la fameuse « fracture numérique » se situe maintenant autour de 55 ans.

Serons-nous étonnés d’apprendre que parmi la génération Z (adultes âgés 18 à 24 ans), 97 % détiennent un téléphone intelligent et 74 % sont abonnés à au moins un service payant pour visionner des films ou des séries sur Internet, un taux supérieur à ceux des autres générations (respectivement 93 % et 67 % chez les adultes âgés de 25 à 34 ans ; 86 % et 60 % chez les 35 à 54 ans).

Les préférences sont sensiblement différentes pour les autres groupes d’âge. En effet, chez les plus jeunes baby boomers (âgés de 55 et 64 ans) et leurs aînés (âgés de 65 et plus) ils sont maintenant 67 % et 45 % à détenir un téléphone intelligent et 43 % et 32 % à être abonnés à un service payant pour visionner des films ou des séries sur Internet.

Par ailleurs, ils sont des adeptes confirmés de la tablette électronique et des services d’abonnement de télévision : 59 % des jeunes baby boomers et 51 % des personnes âgées de 65 ans et plus possèdent une tablette et de ces groupes d’âge respectifs 90 % et 88 % sont abonnés à un service de télévision.

Sauf pour la génération X (adultes âgés de 35 à 54 ans), dont 65 % détiennent une tablette, ce type d’appareil est moins populaire chez les plus jeunes (49 % chez les adultes âgés de 25 à 34 ans et 39 % chez les 18 à 24 ans).

Voir les résultats détaillés de cette étude

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