« Le storytelling donne un visage humain à une marque et permet de créer un lien de confiance avec ses clients » Reviewed by Kévin Deniau on . 2 octobre 2020 Le 13 novembre prochain, Isarta lance une nouvelle formation sur le storytelling, ou l'art de se raconter en tant que marque ou personne. On en p 2 octobre 2020 Le 13 novembre prochain, Isarta lance une nouvelle formation sur le storytelling, ou l'art de se raconter en tant que marque ou personne. On en p Rating: 0

« Le storytelling donne un visage humain à une marque et permet de créer un lien de confiance avec ses clients »

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2 octobre 2020

Le 13 novembre prochain, Isarta lance une nouvelle formation sur le storytelling, ou l’art de se raconter en tant que marque ou personne. On en parle avec son formateur, André Hamilton, qui cumule plus de 20 ans d’expérience en création de contenus.

Pourquoi l’art de raconter des histoires est aussi important dans l’univers professionnel ?

André Hamilton : Le storytelling donne un visage humain à une marque et permet de créer un lien de confiance avec ses clients. Pour atteindre, toucher et convaincre un public, des clients, des employés ou même des investisseurs, le storytelling est l’outil primordial à utiliser. Raconter des histoires captivantes, enrichissantes et divertissantes est en effet une très bonne façon d’engager son auditoire.

Il faut bien voir que quand on achète un produit ou un service, on achète en réalité toute l’expérience qui est autour également. Ça peut être du texte, des images, une vidéo…

Prenons l’exemple de la bio de l’entrepreneur (ou entrepreneuse) derrière une marque. Si on arrive à la raconter en histoire, cela vient toucher le client et transmettre une émotion. Le client a besoin de se projeter et va inconsciemment se demander : quel genre d’histoire je vais vivre avec ce produit ?

Vous avez en effet beaucoup aidé des entrepreneurs à raconter leur histoire, comme Marie-Josée Richer (Prana), Caroline Munger, (Biscuit et Cassonnade), Mylène Paquette (aventurière) ou encore Sylvie Fréchette (alpiniste). Pensez-vous que la crise que nous vivons présentement accentue encore plus ce besoin des consommateurs ?

A.H. : Oui, je le sens énormément. On recherche de plus en plus ce côté humain et émotionnel. Je le vois en tant que mentor pour Femmessor, où j’ai proposé aux entrepreneuses de faire des vidéos, de se raconter directement. En fait, j’emploierai la métaphore du capitaine dans la tempête pour parler d’une marque ou d’un.e entrepreneur.euse aujourd’hui. Autrement dit, la personne qui va nous amener à bon port et en qui on veut avoir confiance.

Le storytelling, c’est en effet ce qui réunit les deux hémisphères du cerveau, les faits et les émotions. Les histoires font en sorte de mieux comprendre le monde et de se sentir moins isolé. Les PME notamment ont tout avantage de parler de façon personnelle et authentique car elles ont souvent un lien plus direct avec leurs clients.

Vous développez de nombreux projets télévisuels et cinématographiques. Pouvez-nous nous dire le rapport entre cet univers et celui des entreprises, entre le conte et le storytelling ?

A.H. : J’ai en effet une formation en cinéma et en scénarisation à l’origine. Je fais d’ailleurs encore beaucoup de développement de projets télévisuels. En fait, c’est assez simple : on retrouve les mêmes règles de contenus en télévision et en communication !

Tu crées dans les deux cas ta mythologie, ton histoire, ton héros… Cela prend en effet à chaque fois un héros ou une héroïne qui peut être l’entrepreneur.euse, les employés à mettre en lumière, ton produit. Puis, cela prend un enjeu. Comme au cinéma, il faut instaurer un événement inattendu, un sentiment d’urgence, un ennemi, un obstacle. Il faut que cela soit difficile sinon c’est plate. Ensuite, il convient de bien savoir ce que tu veux dire et à qui.

Avez-vous des exemples concrets ?

A.H. : On peut parler de Prana, qui vend des produits biologiques. Ici, c’est le cueilleur d’amandes en Espagne qui est mis de l’avant. Avec l’arrivée de ce personnage, je n’achète plus juste une amande avec Prana, je vais aider cet agriculteur en Espagne.

Il est très important de garder sa ligne directrice et de conserver l’ambiance globale de sa marque. Je pense ici à Ricardo qui, au début de la crise, a commencé à faire des vidéos très simples chez lui. On a vu son côté authentique : il parlait à ses clients et faisait la cuisine pour les rejoindre directement.

En résumé, je dirais qu’il y a trois grandes questions à se poser pur connaître la pertinence de son histoire :

  • A-t-elle un seul message ?
  • Est-elle simple ?
  • A-t-elle une valeur ajoutée pour le client ?

Et il y a une méthode très simple pour la bâtir, dont je parle évidemment plus en détails dans la formation, la méthode STAR. C’est un acronyme :

  • S = Situation de départ
  • T = Tâches à surmonter (les obstacles)
  • A = Action qui va se passer
  • R = Résultats

C’est le squelette de l’histoire et on va le travailler en profondeur dans la formation.

Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur votre méthodologie durant cette formation ?

A.H. : On va commencer par un peu de théorie au début puis voir pourquoi ça marche vraiment le storytelling. Ensuite, on va voir ce que cela prend pour une bonne histoire et les différents éléments de structure.

Enfin, on va écrire une histoire ensemble pour que les participants puissent appliquer ces apprentissages dès leur retour en entreprise.

Cela s’adresse évidemment à des personnes en communication et en marketing mais aussi à des entrepreneurs et travailleurs autonomes. Toutes les personnes qui ont envie de raconter des histoires, quelle qu’en soit la forme !

Vous voulez en savoir plus ? Découvrez la formation :



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