Les 3 bonnes raisons d’avoir un mentor

23 janvier 2019

En ce mois du mentorat, nous vous proposons une série d’articles sur le sujet. Aujourd’hui, deuxième épisode avec les avantages de disposer d’un mentor.

Se trouver un mentor est un projet vertueux. Aux États-Unis, 76 % des professionnels reconnaissent l’importance d’avoir un tel allié dans un entourage professionnel, si on se fit au sondage de l’université Olivet Nazarene en Illinois. Pourtant, seulement… 37 % des professionnels interrogés en ont un !

De deux choses l’une : soit les gens ne savent comment s’y prendre pour en trouver un. Dans ce cas, voici quelques conseils. Soit ils ne comprennent pas bien les avantages concrets d’en avoir un. Et par conséquent ne se donne pas la peine d’en chercher un.

Nous avons tenté de démystifier cette notion avec Cassie L. Rhéaume, directrice chez Lighthouse Labs, un organisme qui s’associe à Mentorat Québec pour souligner le mois du mentorat. Voici les 3 raisons principales évoquées :

1. Pour une aide d’appoint

Le sondage de l’université d’Illinois fait un portrait de ce qu’implique une relation mentor-mentoré: les professionnels entretiennent une relation de 3,3 ans en moyenne, se rencontrent moins d’une fois par mois et ont des conversations mensuelles totalisant 4 heures.

Un mentor, ce n’est pas nécessairement un maître à penser que l’on doit suivre pendant 15 ans… explique Cassie L. Rhéaume. La relation peut reposer sur un café et quelques appels ou courriels ici et là. Ou alors, ça peut s’inscrire dans la poursuite d’un objectif précis, lorsqu’on vise l’obtention d’un poste ou d’une promotion interne. Il y a du mentorat formel et informel. Les deux ont beaucoup de valeur.”

Par conséquent, un mentor est la personne toute désignée pour nous aider à franchir une étape clé de notre parcours professionnel, nous faire passer à un autre niveau ou nous permettre de sortir d’une impasse.

2. Pour faciliter son intégration au monde du travail

À bien des égards, le mentorat est une affaire de «jeune»: 57 % des professionnels ayant un mentor occupent des postes de niveau junior 35 % de niveau intermédiaire et seulement 8% de nouveau senior.

Rien de plus normal. Lorsqu’on est un nouveau diplômé, la courbe d’apprentissage est parfois abrupte. On débarque sur le marché du travail avec beaucoup de connaissances théoriques, mais peu d’expériences concrètes.

On souhaite que davantage d’entreprises développent une culture de l’apprentissage à l’interne, dit Cassie L. Rhéaume. Une culture de transfert de connaissances permet d’accélérer la formation des juniors qui entrent dans une entreprise.”

3. Pour prendre du recul sur son parcours professionnel

De nos jours, le monde du travail évolue à vitesse grand V. C’est pourquoi il est toujours aussi pertinent d’avoir un mentor lorsqu’on atteint le niveau intermédiaire ou senior.

On estime que les Milléniaux occuperont 15 emplois en moyenne dans leur carrière, explique Cassie L. Rhéaume. Comment est-ce qu’on peut se préparer à cela? On a tout à gagner de rester ouvert aux opportunités d’apprentissage qui se présentent à nous.”

De plus, lorsqu’on choisit un mentor à l’extérieur de son entreprise – comme c’est le cas pour 40% des professionnels américains ayant un mentor – on peut ainsi entretenir une conversation professionnelle avec une personne qui nous voit progresser d’un emploi à l’autre. Ce recul est précieux, quand on désire réfléchir à la tangente à donner à sa carrière.

Événement à venir dans le cadre du Mois du mentorat : Le Forum du Mentorat, le 29 janvier à Montréal

Retrouvez le premier épisode de cette série avec les 4 conseils pour trouver et garder un mentor.