Newsletter LinkedIn : gadget… ou fonctionnalité incontournable?
8 avril 2022
Depuis le retour des fêtes, les utilisateurs québécois du réseau social LinkedIn ont accès à une nouvelle fonctionnalité, soit la Newsletter LinkedIn. Nous avons passé en revue les avantages et inconvénients de cette nouvelle infolettre «publique» avec David Gaudreault, consultant en positionnement sur la plateforme.
Pour quiconque est un utilisateur régulier de LinkedIn, l’activation de la fonctionnalité Newsletter n’est pas passée inaperçue. Du jour au lendemain, les demandes d’abonnement à l’infolettre de tel ou tel contact se sont mises à affluer dans le champ des notifications.
Quand on crée une première infolettre, ça envoie une invitation automatique à tous les membres de notre réseau, explique David Gaudreault. C’est pour cette raison que, en ce moment, les invitations fusent et que certaines personnes viennent à ne plus les regarder. »
Beaucoup de gens ne font que tester l’outil, précise-t-il. L’engouement actuel devrait éventuellement s’estomper pour laisser place aux créateurs de contenu plus sérieux. L’outil en lui-même présente plusieurs aspects intéressants, insiste le consultant en positionnement.
Plus de visibilité
Quand on crée une infolettre, on crée en fait un article, en spécifiant qu’il s’agit d’une infolettre. Une infolettre est donc un article, à la différence qu’une notification est envoyée aux abonnés à chaque nouvelle publication. Si on compare la portée des deux formats, une infolettre peut aller chercher jusqu’à 10 fois plus de visibilité. »
Ce faisant, LinkedIn réussira peut-être à ramener à l’avant-plan une fonctionnalité – celle des articles – qui a du mal à trouver sa place sur la plateforme, étant souvent reléguée en arrière-plan dans le fil d’actualité.
David Gaudrealt constate une excellente performance de sa propre infolettre LinkedIn, lorsqu’il la compare à son infolettre traditionnelle. Après avoir envoyé une douzaine de «newsletters», il calcule un taux d’ouverture avoisinant les 60%, ce qui se compare à un taux d’ouverture de 47% dans le cas de son infolettre courriel. Ce qui, dans les deux cas, sont des pourcentages d’engagement plus qu’intéressants!
On n’a pas le côté intime de notre liste d’envoi courriel, prévient-il. Les infolettres sont publiques. Lorsqu’on partage une exclusivité à nos abonnés, c’est ouvert à tous. »
Il faut d’ailleurs savoir que les infolettres sont indexées – comme les articles LinkedIn – dans le moteur de recherche Google. David Gaudreault nous en donne un exemple :
Contrairement à une infolettre courriel, il est impossible de créer des groupes d’envoi pour ainsi personnaliser le contenu. Il y a donc moins de souplesse à ce niveau.
La qualité de la liste dépend de la qualité de notre réseau, résume-t-il. Si on a un réseau et des abonnés qualifiés, on va avoir une liste tout aussi bien qualifiée. »
En contrepartie, les créateurs de contenu qui ont déjà une infolettre courriel peuvent lui donner une seconde vie en la publiant aussi sur LinkedIn, pour ainsi augmenter la visibilité de leur contenu sans que ça ne leur prenne plus de temps.
À mettre dans l’arsenal de vente
Pour David Gaudreault, l’utilisation d’une infolettre LinkedIn est assurément pertinente dans un contexte de création de contenu visant la vente de produits ou service. L’outil trouve son utilité dans les dernières étapes de conversion d’un prospect « qualifié ».
Quelles sont les fonctionnalités LinkedIn nous permettant d’aborder un sujet en profondeur, pour ainsi faire valoir notre expertise? demande David Gaudreault. Il y a les événements en direct, les articles et maintenant, l’infolettre. Je crois que c’est un outil incontournable pour une personne qui veut bâtir une stratégie de contenu visant à faire progresser notre client idéal dans notre canal de qualification. »
Attendons-nous donc à recevoir quelques demandes d’abonnement supplémentaires à la fameuse infolettre dans les mois à venir!
Découvrez nos formations