Nomade, une application pour trouver des lieux propices au télétravail… hors de sa maison ! Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Logo de Nomade (courtoisie) 30 juin 2022 Travailler de la maison, c’est bien, sauf que… à un certain moment, on peut avoir l’impression de se sentir coincé entr Logo de Nomade (courtoisie) 30 juin 2022 Travailler de la maison, c’est bien, sauf que… à un certain moment, on peut avoir l’impression de se sentir coincé entr Rating: 0

Nomade, une application pour trouver des lieux propices au télétravail… hors de sa maison !

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Logo de Nomade (courtoisie)

30 juin 2022

Travailler de la maison, c’est bien, sauf que… à un certain moment, on peut avoir l’impression de se sentir coincé entre les quatre murs d’un lieu où l’on mange, dort, travaille et finalement vit en permanence. Aller au bureau? Pour certaines personnes, cela signifie de franchir un pont ou d’aller dans la ville voisine. Voici une troisième voie… nommée Nomade.

En effet, l’organisme Télétravail Québec travaille depuis plusieurs quelques mois sur une plateforme ayant pour but de donner une troisième option – autre que celles du télétravail à la maison et de la présence au bureau – aux travailleurs. Il s’agit d’une application Web qui recense des lieux propices au télétravail (cafés, restaurants, bibliothèques, chalets, etc.) en fonction d’une recherche géolocalisée.

Nomade est officiellement lancé ce 30 juin. Le concepteur de la plateforme, José Lemay-Leclerc, président de Télétravail Québec, a accepté de répondre à nos questions et de nous montrer – en primeur – quelques images de la plateforme.

Isarta Infos : À quel besoin répond cette plateforme, et à qui s’adresse-t-elle exactement: les travailleurs autonomes, les employés ou les deux?

José Lemay-Leclerc: Cette plateforme vise à briser l’isolement de tous les télétravailleurs, à leur permettre de nouer des liens et à faire du réseautage. Par la bande, elle revitalisera également les commerces locaux, où les télétravailleurs iront consommer lors de leurs déplacements (restaurants, cafés, boutiques…) Lorsqu’un employé verra sa créativité décuplée parce qu’il aura trouvé un endroit inspirant où travailler, cela profitera directement aux employeurs.

Dans le cas d’un télétravailleur « salarié », justement, n’y a-t-il pas une attente de la part de l’employeur que l’employé travaille de chez lui et non d’un café ? Par souci d’avoir une bonne connexion Internet et de ne pas être dérangé?

J. L.-L. : Il peut être agréable pour un individu d’aller travailler, par exemple, une heure dans un parc par un doux matin d’été; pensons aux gens en appartement. Répondre à ses courriels en sirotant un bon café servi avec le sourire par le barista du coin ne peut être que bénéfique sur la santé mentale.

Certains souhaiteront rejoindre des collègues télétravailleurs dans un espace de coworking. Un bon employé se connaît bien lui-même, il est en phase avec ses besoins. Nous souhaitons encourager l’autonomie et la responsabilisation des personnes.

Combien de lieux de sites avez-vous recensés; l’offre est-elle intéressante en dehors des grands centres?

J. L.-L. : Au moment du lancement, ce 30 juin prochain, nous estimons en avoir environ 200. Nous souhaitons nous développer partout au Québec et proposer des endroits sécuritaires et accessibles en seulement 10 minutes de transport en commun ou même de marche.

Suivant vos recherches, quels changements voyez-vous du côté des cafés, des commerces ou des places de coworking pour s’adapter à cette nouvelle réalité de télétravailleurs. Y a-t-il un nouveau modèle d’affaires à explorer pour les commerces de quartier ou du centre-ville?

J. L.-L. : Nous pensons entre autres à l’installation de bornes USB, de prêts de chaises ergonomiques (par abonnement par exemple), de service de café à volonté pour un prix à l’heure… Et pourquoi pas un rabais en boutique, sur la présentation de sa carte “Télétravailleur Nomade”?

Des télétravailleurs qui veulent sortir de la maison pour travailler, est-ce marginal ou est-ce vraiment un phénomène important? Avez des chiffres sur le sujet ?

J. L.-L. : Ce phénomène prend énormément d’ampleur. Plusieurs personnes en ont soupé, des cubicules gris et froids, de l’air recyclé des tours à bureaux. Les gens sont heureux de travailler à la maison, mais parfois trop, c’est comme pas assez.

L’offre d’une grande variété d’espaces où travailler est, selon nous, la meilleure solution pour le bien-être des employés, et nous croyons fermement qu’un employé heureux est un employé loyal et efficace. Enfin, nous souhaitons voir nos commerces locaux refleurir après deux années difficiles, et c’est une solution parmi d’autres que nous leur apportons.


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