Quatre façons de gérer la… microgestion! Reviewed by La Rédaction on . 25 mai 2018 Un gestionnaire qui surveille et contrôle nos moindres faits et gestes est suffisant pour empoisonner la qualité de vie au travail. Victime de micro 25 mai 2018 Un gestionnaire qui surveille et contrôle nos moindres faits et gestes est suffisant pour empoisonner la qualité de vie au travail. Victime de micro Rating: 0

Quatre façons de gérer la… microgestion!

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25 mai 2018

Un gestionnaire qui surveille et contrôle nos moindres faits et gestes est suffisant pour empoisonner la qualité de vie au travail. Victime de microgestion? Ces trucs sont pour vous.

Tout d’abord, qu’entend-on par microgestion? Monia Boulais, consultante principale en ressources humaines chez VIACONSEIL, explique:

Il s’agit d’un gestionnaire qui s’immisce dans les opérations courantes, qui désire être informé à toutes les étapes d’un projet, qui intervient dans la prise de décision. C’est le contraire d’un gestionnaire qui gouverne par résultats.»

L’approche a ses vertus: pour le gestionnaire, c’est un outil pour encadrer un employé qui sous-performe, pour faciliter l’implantation d’un changement organisationnel ou encore pour partager des informations stratégiques à son équipe.

La microgestion pose toutefois problème lorsqu’elle vient d’un gestionnaire qui a de la difficulté à se détacher de ses anciennes fonctions. Monia Boulais donne l’exemple d’un «technicien qui devient cadre et qui a de la difficulté à déléguer, qui accepte mal que les choses ne soient pas faites à sa façon. Ça peut devenir un irritant pour les employés.»

Voici 4 actions pour se défaire d’un microgestionnaire envahissant.

1. S’autoévaluer

La microgestion s’avère parfois nécessaire lorsqu’un employé ne répond pas aux attentes et nuit à la performance du groupe de travail. La première étape est donc d’évaluer sa propre performance: est-ce que je respecte les échéances, est-ce que j’atteins les objectifs?

Si cette performance laisse à désirer, on devra faire l’effort de regagner la confiance de son supérieur pour espérer retrouver un peu de liberté.

2. Définir les attentes

Dans l’incertitude, Monia Boulais suggère de faire le point avec son gestionnaire. L’objectif: mieux comprendre ses attentes.

On peut lui demander de formuler des attentes précises, tant au chapitre des opérations que de la communication. À quelle fréquence désire-t-il des rapports? Et par quel moyen – verbal, téléphone ou courriel?»

Si on connaît ses attentes, on sera en mesure de mieux comprendre son comportement. Mais aussi, on aura une référence à brandir lorsque le gestionnaire devient envahissant. On pourra lui rappeler les attentes qu’il a lui-même formulées.

Il peut également être opportun de lui demander de clarifier son rôle à lui.

En connaissant les objectifs que votre supérieur doit atteindre comme gestionnaire, on est plus à même de l’aider», souligne la consultante.

3. Mieux communiquer

Monia Boulais insiste sur l’importance de la communication.

Tout est question de perception. On peut se retrouver dans une situation où on accomplit du bon travail, mais le gestionnaire ne le sait pas. On oublie de le tenir au courant.»

Une stratégie à déployer est alors d’informer plus régulièrement son superviseur de l’avancement de ses mandats.

Le but, c’est que le gestionnaire sache ce qui se passe dans son département.»

4. Prendre du recul

Chaque gestionnaire a son propre style de gestion. Certains sont plus analytiques, d’autres ont une approche plus humaine. Ça fait partie de leur personnalité, explique Monia Boulais. Comme employé, on doit démontrer de l’ouverture et accepter les limites de son gestionnaire. Il a des forces et des faiblesses; il faut chercher la complémentarité!»

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