Les Minions, petits héros d’un marketing XXL Reviewed by Aurore Le Bourdon on . Avant même leur sortie en salle, ce 10 juillet, les Minions avaient investi les épiceries, les panneaux d'affichage et les garde-robes. Retour sur ces «petits g Avant même leur sortie en salle, ce 10 juillet, les Minions avaient investi les épiceries, les panneaux d'affichage et les garde-robes. Retour sur ces «petits g Rating: 0

Les Minions, petits héros d’un marketing XXL

Par

Minions Amazon

Avant même leur sortie en salle, ce 10 juillet, les Minions avaient investi les épiceries, les panneaux d’affichage et les garde-robes. Retour sur ces «petits géants» du marketing.

Ils sont jaunes, ils parlent un langage incompréhensible et ils sont tout simplement partout : les Minions, ces petits personnages en salopette issus du film d’animation Moi, moche et méchant, ont littéralement envahi notre quotidien, résultat d’un matraquage marketing en règle.

Le Minion Yellow, LA couleur de l’été

Universal Pictures a en effet mis les bouchées doubles en termes de campagne marketing pour la sortie du film Minions : en savon pour le bain, en jouet dans le Happy Meal de McDonald’s, en bonbon Tic-Tac ou Haribo, en affiche sur les colis Amazon, en vêtements, en gadgets numériques, en peluches et autres lunettes… Le jaune est définitivement la couleur de cet été 2015 !

Une couleur d’ailleurs baptisée Minion Yellow, créé et «brevetée» par le célèbre nuancier américain Pantone Color Institute, sur les conseils avisés de Pharrell Williams, pro du marketing s’il en est.

Minion Yellow

Les ventes de licences de jouets dérivés de films décollent

Le NPD Group a récemment indiqué que les licences de jouets dérivés des films connaissaient un succès grandissant, comptant pour 12% des ventes globales en 2015. C’est 35% de plus que l’année dernière, et 73% de plus qu’il y deux ans.

Les Minions ont même quasiment détrôné La Reine des Neiges dans le top 5 des ventes globales de licences de jouets dérivés, ce qui n’est pas rien : la princesse était à la tête de ce classement depuis juillet 2014. Sur le marché nord-américain, les Minions occupent la sixième place des ventes de jouets dérivés.

Selon Frédérique Tutt, analyste au NPD Group, ce succès est lié au fait que Les Minions sont des anti-héros, aux antipodes des castings des blockbusters hollywoodiens. Frais, drôles, ils sont devenus de véritables «mascottes transgénérationnelles».

Qu’on les adore ou qu’ils nous agacent, difficile d’échapper aux yeux globuleux des Minions en ce moment. Le vent devrait tourner cet hiver en faveur du prochain Star Wars, qui, selon le NPD Group devrait lui aussi fournir une bonne dose de produits dérivés pour façonner son marketing.

Retour en haut de la page