Aimer, partager, commenter : qu’est-ce qui nous pousse à l’action sur Facebook ? Reviewed by Aurore Le Bourdon on . QuickSprout, une agence américaine spécialisée en consulting numérique, a réalisé une infographie recensant nos habitudes sur Facebook. Pourquoi aime-t-on, comm QuickSprout, une agence américaine spécialisée en consulting numérique, a réalisé une infographie recensant nos habitudes sur Facebook. Pourquoi aime-t-on, comm Rating: 0

Aimer, partager, commenter : qu’est-ce qui nous pousse à l’action sur Facebook ?

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QuickSprout, une agence américaine spécialisée en consulting numérique, a réalisé une infographie recensant nos habitudes sur Facebook.

Pourquoi aime-t-on, commente-t-on ou partage-t-on des publications ? Voici quelques éléments de réponse, basés sur une compilation d’études.

On lève tous le pouce !

«J’aime» : le petit icône en forme de pouce levé connaît un franc succès, 44% des utilisateurs de Facebook cliquant dessus au moins une fois par jour, 29% plusieurs fois dans la journée.

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Les raisons de cet engouement pour le pouce en l’air sont nombreuses, la première étant que c’est une façon simple et rapide d’exprimer son avis positif sur un sujet, à l’image d’un hochement de tête dans la vraie vie. Il s’agit aussi d’un signe d’empathie virtuelle.

Mais le «like» permet également de s’affirmer, révélant par la même occasion des informations sur soi et ce que l’on aime. Une étude menée auprès d’environ 60 000 personnes a prouvé que rien qu’en se basant sur les mentions «j’aime» d’une personne, on pouvait savoir si celle-ci était Noire ou Blanche (à 95% d’exactitude), un homme ou une femme (à 93%), hétérosexuelle ou homosexuelle (à 88%), Démocrate ou Républicaine (à 85%) et que l’on pouvait aussi se faire une idée relativement précise de son âge (à 75%).

Sans oublier le «j’aime» intéressé : selon une enquête de Syncapseles «Facebookiens» envoient du «j’aime» pour des raisons pratico-pratiques, comme obtenir un rabais sur un produit d’une marque qu’ils apprécient ou pour pouvoir participer à un concours, par exemple.

Commenter, une façon de se sentir moins seul ?

Le commentaire ou le statut Facebook sert à s’exprimer : on a quelque chose à dire, et on veut le faire savoir à nos amis. Ce qui génèrerait, selon QuickSprout, une sensation plus satisfaisante que de cliquer simplement sur «j’aime».

Ainsi, 10% des utilisateurs Facebook changent leur statut quotidiennement, quand 25% affirment au contraire ne jamais s’en préoccuper. 4% avouent avoir poster de façon frénétique, mettant à jour leur statut plusieurs fois par jour.

Il serait par ailleurs très fréquent que les internautes s’auto-censurent : des recherches menées par les équipes de Mark Zuckerberg indiquent que 71% des utilisateurs du site écrivent un statut ou un commentaire qu’ils décident finalement de ne pas publier. Cela arrive en moyenne pour 4,52 statuts et 3,2 commentaires.

QuickSprout met également en avant un phénomène à la fois intéressant et inquiétant : selon une étude, les étudiants utilisateurs de Facebook se sentiraient moins seuls après avoir publié un statut ou un commentaire sur le réseau social… Il s’agit certainement d’une façon de rester en contact permanent avec leurs amis, mais cela amène à s’interroger : s’ils se sentent si seuls, ces étudiants ne feraient-ils pas mieux de retrouver «physiquement» leurs camarades, plutôt que de leur parler par statuts interposés ?

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Partager ce qui nous touche et nous fait rire 

Les chiffres avancés par QuickSprout concordent avec ceux d’une étude menée au niveau mondial par Ipsos :  les internautes sont nombreux (61%) à partager sur Facebook des informations qu’ils jugent intéressantes.

L’humour et le sérieux jouent sur le même terrain, puisque nous sommes 43% à partager des informations que l’on estime importantes, et le même pourcentage pour celles que l’on trouve drôles.

37% des internautes partagent pour montrer à leurs amis ce qui les anime, et leur faire savoir qui ils sont vraiment. 30% utilisent la fonction de partage pour recommander un produit ou un service, 29% pour soutenir une cause ou une organisation.

La petite touche égocentrique propre aux réseaux sociaux est toujours de mise ici puisque 10% des «Facebookiens» du monde avouent partager des informations juste pour prouver à leurs amis qu’ils sont au courant de ce qui est tendance.

Retrouvez l’infographie entière ici.

 

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