Bilan 2017: Médias sociaux – les réseaux dans la tourmente Reviewed by François Nadeau on . Il y a un an, le 4 décembre 2016, Edgar Maddison Welch entrait dans la pizzeria Comet Ping Pong à Washington. Muni d’une arme, il venait «enquêter» sur un soi-d Il y a un an, le 4 décembre 2016, Edgar Maddison Welch entrait dans la pizzeria Comet Ping Pong à Washington. Muni d’une arme, il venait «enquêter» sur un soi-d Rating: 0

Bilan 2017: Médias sociaux – les réseaux dans la tourmente

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Il y a un an, le 4 décembre 2016, Edgar Maddison Welch entrait dans la pizzeria Comet Ping Pong à Washington. Muni d’une arme, il venait «enquêter» sur un soi-disant réseau de pédophiles, apparemment mené par John Podesta, l’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton.

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8 décembre 2017

Si Welch n’a fait aucun blessé ce jour-là, cette histoire a montré plus que toute autre les effets dévastateurs que peuvent avoir les fausses informations circulant sur Internet et les médias sociaux.

Tout au long de l’année 2017, ces mêmes réseaux sociaux ont tenté plus que jamais de s’outiller afin de distinguer le vrai du faux.

En octobre dernier, les grands patrons de Facebook, Twitter et Google ont même dû se prêter à un face à face avec les membres du Congrès pour débattre de l’effet de la propagande russe durant la dernière élection présidentielle américaine. Cette propagande aurait rejoint 126 millions d’Américains entre 2015 et 2017.

Outre ce type de nouvelles, des réseaux comme Twitter sont infestés de faux comptes. Parfois, ils peuvent être gérés par un humain utilisant une fausse identité. Dans ce cas, une recherche par image dans Google permet souvent de constater que la photo de profil a été volée. Dans d’autres situations, on parle de bots, soit des profils gérés de façon automatique. On en dénombrerait des dizaines de millions selon une étude parue au printemps.

L’intimidation se poursuit

Encore cette année, plusieurs célébrités ont quitté les réseaux sociaux, notamment Twitter, se disant victimes d’intimidation et de remarques inappropriées. Encore là, malgré la bonne volonté des dirigeants de ces plateformes, le problème est loin d’être réglé. Près de chez nous, l’humoriste Guy Nantel a notamment été la cible de menaces de mort cet automne.

Plusieurs journalistes se disent aussi victimes de menaces et de harcèlement de la part de certains groupes. Même le président américain s’est mis de la partie cet été.

En septembre, Glenn Thrush du New York Times a quitté Twitter, imitant son collègue Bret Stephens, qui avait abandonné la gestion de son compte quelques mois plus tôt.  Il reste à voir combien emprunteront cette même voie dans un futur proche.

Des réseaux en difficulté

Snapchat a également connu une année mouvementée, mais pas pour les mêmes raisons que Facebook et Twitter. Jadis perçue comme l’étoile montante des médias sociaux, la plateforme qu’on percevait comme l’alternative des plus jeunes à Facebook inquiète les investisseurs. Peinant à recruter assez de nouveaux adeptes, Snapchat accumule les dépenses plus vite que les revenus. Qu’adviendra-t-il du réseau en 2018?

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