Comment maîtriser son stress en entrevue ?
19 septembre 2022
Un candidat peut être à la fois très compétent, mais aussi hyper timide. En entrevue d’embauche, cette timidité peut générer un stress qui l’empêchera de présenter la meilleure version de lui-même au recruteur. Voici quatre conseils pour maîtriser son stress en entrevue.
1) Limiter la part d’inconnus
Parmi les quatre stresseurs universellement reconnus, on trouve le « sens du contrôle diminué », « l’imprévisibilité » et « la nouveauté ». Par essence, une entrevue d’embauche peut grandement exacerber ces stresseurs, puisqu’on ne connaît pas les interlocuteurs à venir, on ne connaît pas leurs questions exactes et, aussi, on ne contrôle pas le déroulement de l’entrevue.
Sachant cela, les candidats peuvent déployer des stratégies pour limiter ces inconnues et reprendre un peu de contrôle sur la situation. Par la préparation, d’abord, en s’informant sur l’entreprise, les intervieweurs, mais aussi sur les questions d’entrevue les plus fréquentes. Puis en préparant ses propres questions, afin d’amener l’entrevue vers une discussion.
C’est normal d’être stressé en entrevue, reconnaît le chasseur de têtes Ludvic Laperle, dans une publication LinkedIn. La première chose à faire, c’est d’arriver préparé avec des questions. Une entrevue, c’est bilatéral, explique-t-il. S’intéresser à son employeur, c’est sain et c’est nécessaire si on veut s’assurer d’être dans un bon processus et de comprendre dans quoi on s’embarque. »
2) Dédramatiser
Un autre stresseur important est « l’ego menacé »; il s’agit de la peur de mal paraître ou d’être ridiculisé. En raison d’une voix chevrotante, par exemple. Ici, la première chose à faire est de relativiser la situation. D’une part, notre propre stress est probablement plus apparent à nos yeux qu’à ceux de notre interlocuteur.
Le plus probable est que vos interlocuteurs ne sont pas en train de scruter vos moindres comportements sociaux, parce qu’ils sont en train de réfléchir à ce qu’ils vont dire, explique le psychologue Dawn Potter, sur le site de la Cleveland Clinic. L’anxiété sociale a tendance à magnifier le négatif et minimiser le positif. Vous êtes hyper conscients de vos comportements alors que les autres ne les relèvent pas nécessairement. »
3) Nommer l’éléphant dans la pièce
Ensuite, nommer son état d’esprit peut aider à le surmonter.
Une manière de gérer cette peur est d’être transparent au sujet de votre anxiété en entrevue, tout en reconnaissant que vous n’êtes le seul, suggère-t-on sur le site du Steinbright Career Development Center. Si vous butez sur un mot ou si votre voix se brise, plutôt que de faire comme si ce n’était pas arrivé, cadrez-le d’une manière positive. »
Rares sont les recruteurs qui nous en tiendront rigueur, rappellent les auteurs de l’article. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les nombreux sondages sur les faux pas les plus fréquents en entrevues; la « nervosité » n’en fait pas partie.
En fait, plusieurs recruteurs vont apprécier et respecter votre honnêteté et seront même peut-être capables de se projeter en vous. Dans tous les cas, la plupart des recruteurs vont apprécier que vous présentiez la vraie version de vous-même en entrevue. »
4) S’oublier un peu, s’ouvrir à l’autre
Pendant l’entrevue, une autre bonne manière de désamorcer le stress qui monte en nous est de sortir de notre tête et de s’intéresser à la personne devant nous.
Au lieu d’envisager l’entretien comme un examen, voyez-le comme l’occasion d’en découvrir plus sur le poste, propose-t-on sur le site Welcome to the Jungle. Vérifier l’adéquation entre votre profil, vos attentes et celles de l’entreprise. Vous vous ôterez ainsi beaucoup de pression et rééquilibrerez le rapport entre votre interlocuteur et vous. »
Sur ce conseil, prenez une grande inspiration… et lancez-vous avec confiance!
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