Faux influenceurs : le Québec n’échappe pas au phénomène Reviewed by François Nadeau on . 16 novembre 2018 De plus en plus de marques ont recours à des influenceurs afin de promouvoir leurs produits et services. Mais attention au problème des « faux 16 novembre 2018 De plus en plus de marques ont recours à des influenceurs afin de promouvoir leurs produits et services. Mais attention au problème des « faux Rating: 0

Faux influenceurs : le Québec n’échappe pas au phénomène

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16 novembre 2018

De plus en plus de marques ont recours à des influenceurs afin de promouvoir leurs produits et services. Mais attention au problème des « faux influenceurs », ces internautes qui se bâtissent une réputation en ligne, notamment via l’achat de faux comptes qui les suivent et qui partagent leurs publications. Malgré la taille de son marché, le Québec n’échappe pas à ce problème.

Chez Clark Influence, firme spécialisée dans la recherche d’influenceurs, dont nous vous parlions récemment sur Isarta, on estime que deux tiers de ceux qui s’attribuent ce titre ont déjà acheté des abonnés à un moment ou à un autre. Notre province n’y échapperait pas.

Même son de cloche chez Réverbère, agence spécialisée sur le réseau Instagram. Charlie Fernandez, président et cofondateur, mentionne qu’il a déjà été approché par des individus ayant acheté de faux abonnés et voulant que l’agence les mette en relation avec des marques. Le refus a bien évidemment été catégorique.

Il existe toutefois quelques façons de repérer un faux influenceur. En voici quelques-unes pouvant s’avérer utiles.

Une progression constante

Même si une notoriété soudaine est chose du possible, l’influenceur qui connaît un bond drastique d’abonnés ou encore de mentions J’aime devrait éveiller les soupçons.

Il est en effet possible que ce dernier ait acheté des abonnés. Il est alors important de s’attarder à ces derniers. En effet, si ceux-ci ne publient pratiquement jamais, ce n’est pas bon signe.

À quoi ressemble ses abonnés ?

Vous pouvez aussi jeter un œil à la provenance de ces abonnés. Si un soi-disant influenceur est Québécois et que la grande majorité de ses abonnés proviennent d’Europe de l’Est ou bien d’Amérique du Sud, c’est peut-être encore une fois une indication que plusieurs de ceux-ci sont de faux comptes.

Il est aussi important d’analyser l’activité générée par l’influenceur et ses abonnés. Attardez-vous d’abord au nombre et à la fréquence des commentaires de l’influenceur. Si celui-ci possède un très large auditoire en ayant publié seulement quelques commentaires, méfiez-vous.

Plusieurs profils sans photo ou incomplets chez ceux qui le suivent doivent aussi vous mettre la puce à l’oreille. Même chose si ces derniers publient la plupart du temps des commentaires génériques ou encore dans une autre langue.

 

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