La vidéo sur les médias sociaux : quand le mieux est l’ennemi du bien Reviewed by Philippe Jean Poirier on . France Jette, consultant Stratégie marketing numérique et médias sociaux (voir site ici) 28 janvier 2022 Selon les experts en marketing numérique, 2022 sera l’a France Jette, consultant Stratégie marketing numérique et médias sociaux (voir site ici) 28 janvier 2022 Selon les experts en marketing numérique, 2022 sera l’a Rating: 0

La vidéo sur les médias sociaux : quand le mieux est l’ennemi du bien

Par

France Jette, consultant Stratégie marketing numérique et médias sociaux (voir site ici)

28 janvier 2022

Selon les experts en marketing numérique, 2022 sera l’année de la vidéo sur les médias sociaux. Pourtant, plusieurs entreprises continuent de regarder la caravane TikTok passer en se disant qu’ils ne sont « pas prêts » à faire de la vidéo ou que ce réseau, c’est uniquement pour les jeunes. Se faisant, ils se privent d’un véhicule redoutablement efficace, prévient le consultant en Francis Jette, formateur Isarta qui s’apprête à lancer une formation intitulée Déployer sa stratégie de contenu vidéo sur les médias sociaux. Entretien.

Isarta Infos : Si on se fit aux tendances en marketing numériques annoncées pour 2022, cette formation tombe à point!

Francis Jette : En effet! La vidéo sera très importante sur les médias sociaux dans la prochaine année. D’une part, le grand boss d’Instagram a annoncé que sa plateforme ne sera plus juste une « application de partage de photos »… YouTube et TikTok sont plus populaires que jamais.

Aussi, quand on regarde les tendances en marketing numérique, un des formats de contenu qui fonctionne le mieux est ce que l’on appelle du UGC (User generated content). Il s’agit de contenu créé par des consommateurs, puis réutilisé par les entreprises sur leurs comptes. Les gens accrochent sur ces contenus, parce qu’ils ont l’impression que ça a été produit par un ami ou de la famille.

Un autre type de contenu populaire à l’heure actuelle est le contenu vidéo en direct. Toutes les plateformes le permettent : YouTube, Instagram, Facebook, TikTok, LinkedIn, Reddit… On peut utiliser le direct pour donner un webinaire ou organiser un magasinage en direct – une personne qui présente des produits que l’on peut ensuite sélectionner dans Facebook Shop, une autre tendance qui gagne en popularité.

Il y a donc plusieurs raisons de se mettre à la vidéo! Et pourtant, plusieurs dirigeants et équipes marketing continuent d’avoir des réticences… Peu d’entreprises québécoises sont présentes sur TikTok – sur LinkedIn, le contenu est encore majoritairement textuel. Comment expliquez-vous cette situation?

F.J.: Il y a encore des gens qui pensent que pour produire une vidéo de qualité, il faut le faire avec une agence de production. Je suis le premier à être perfectionniste, donc je comprends le blocage que certains peuvent avoir à se filmer.

Toutefois, il faut comprendre que le contenu vidéo n’a pas besoin d’être parfait. Il ne faut pas s’enfarger dans l’obsession de la qualité à tout prix. La popularité de TikTok nous prouve que du contenu authentique, filmé et monté avec un cellulaire, à même la plateforme, fonctionne super bien. D’une certaine manière, le contenu est plus important que le contenant.

À qui s’adresse votre formation?

F.J.: La formation s’adresse aussi bien à ceux qui n’ont jamais fait de vidéo et qui veulent comprendre ce que ça implique que ceux qui ont déjà commencé à intégrer le contenu vidéo à leur stratégie sociale, mais qui aimeraient se mettre à jour par rapport aux meilleures pratiques et découvrir les formats vidéo les plus performants.

Pendant la formation, abordez-vous davantage l’aspect technique ou stratégique de la production de contenu vidéo?

F.J.: Au niveau du contenu de la formation, nous survolons toutes les étapes de la vidéo, incluant l’aspect stratégique. Je parle des outils, je donne des idées de contenu, j’aborde la trame narrative, puis comment produire le contenu vidéo pour maximiser la performance, puis comment en faire la promotion multiplateforme. C’est très pratico-pratique.

Par exemple, nous allons aborder les différents formats et spécifications des différentes plateformes, en termes de durée, puis de cadrage.

Avant, chaque plateforme avait son ADN propre – Facebook était amicale et sans prétention, LinkedIn très sérieuse et professionnelle. Il semble aujourd’hui y avoir une grande fluidité entre les plateformes?

F.J.: Les formats se ressemblent de plus en plus d’une plateforme et donc, il y a moyen de rentabiliser ses contenus en les diffusant sur plus d’une plateforme. Les vidéos de courte durée et les directs sont possibles aussi bien sur Facebook, Instagram, TikTok, YouTube et LinkedIn.

Ultimement, l’objectif est le même sur toutes les plateformes : on veut que la personne qui découvre notre vidéo l’écoute jusqu’au bout et interagisse avec. On a l’impression que sur TikTok, on est obligé de danser en pointant du doigt du texte comme dans les trends…. Or, il y a du contenu éducatif et des tutoriels qui fonctionnent très bien. La meilleure manière d’obtenir de l’engagement, c’est d’être authentique et de mettre de l’avant ce qui nous rend uniques.

La vidéo est utile pour mettre ses produits et ses services de l’avant. Mais elle pourrait aussi être utile pour faire du recrutement, non? Est-ce que vous abordez cette question dans la formation?

F.J.: Oui! Lorsque j’aborde les objectifs d’affaires en lien avec la création de contenu sur les médias sociaux, j’inclus le recrutement, qui est un objectif d’affaires en soi – on fait la promotion de la marque employeur ou la promotion d’un poste. Les meilleures pratiques de marketing s’appliquent au recrutement. Et nous aborderons le contenu vidéo sur LinkedIn.


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