Les 3 péchés d’un candidat trop « confiant »
28 juin 2022
La pénurie de main-d’œuvre est-elle en train de monter à la tête de certains candidats? Pour preuve, les histoires de candidats irrévérencieux, qui veulent imposer leurs conditions de travail ou qui omettent simplement de se présenter à l’entrevue, se multiplient sur LinkedIn.
C’est une attitude à courte vue, sachant que la carrière de plusieurs de ces candidats ne fait que commencer, que l’économie franchira d’autres cycles dans les années à venir et que, dans plusieurs secteurs d’activités, « le monde est petit ».
Voici quelques faux pas à éviter pour un candidat soucieux de maintenir une réputation au-dessus de tout soupçon.
1. Manquer de professionnalisme
Être « professionnel », ça commence par offrir un minimum de décorum à l’employeur qui nous convoque en entrevue virtuelle. Et certains candidats y échouent lamentablement. Dans un sondage de la firme Zenefits mené en 2021 auprès de 1 000 gestionnaires, 38% ont reproché aux candidats de faire l’entrevue virtuelle dans un lieu présentant des « bruits excessifs » et des « interruptions » fréquentes. Et 10% ont relevé des problèmes de « retard » ou de difficulté à se brancher sur la plateforme.
Ensuite, lorsque questionné sur ce qui les « frustraient » le plus de la part d’un candidat, les gestionnaires ont répondu sans équivoque (à 34,4%) : les absences non motivées ou les « no-show », ce qui est le summum du manque de professionnalisme.
Dans un autre sondage de 2021, cette fois effectué par BT Skills, 28% des 500 recruteurs sondés ont refusé un candidat en raison d’un décor inadéquat, et 13% été même témoin d’un candidat seulement vêtu adéquatement sur le haut du corps (!) Dans la seconde portion du sondage, 10% des 500 candidats sondés ont confessé continuer de prendre des appels entrants sur leur téléphone pendant l’entrevue. Quoique, ici, on s’approche du manque de civilité !
2. Oublier de se vendre
En arrivant trop confiant dans une entrevue, la première chose que le candidat va négliger est sa préparation. Il omettra de réfléchir à l’histoire qu’il veut raconter et le profil qu’il veut présenter de lui à l’employeur.
Il oubliera, par le fait même, d’expliquer des trous dans son CV. Ce qui peut-être normal, à une époque pandémique. Toutefois, 44% des recruteurs reprochent aux candidats de mal expliquer une période de chômage découlant du début de la pandémie.
3. Ne pas s’intéresser à l’autre
Les nouvelles générations ont la réputation d’être imbues, de penser « tout savoir » et de donner des leçons à leurs prédécesseurs. En entrevue, les candidats ont une occasion de briser cette image (ou ce mythe?) en démontrant une curiosité sincère envers l’entreprise qui veut l’embaucher.
Or, plusieurs candidats terminent l’entrevue sans poser aucune question, que ce soit sur la culture, ni la nature du poste ou sur d’autres aspects de l’entreprise. Ils manquent une occasion en or de gagner le cÅ“ur d’une franche des recruteurs. Dans le sondage de Zenefits, 7% des gestionnaires identifient une absence de questions comme la chose la plus frustrante que peut faire un candidat.
Ultimement, les candidats doivent se demander ce qu’ils désirent vraiment au fond d’eux-mêmes : des emplois de passage, peu satisfaisants, ou un emploi durable, qui leur permettra de grandir et de s’épanouir professionnellement. Si la deuxième voie les intéresse, ils ont doublement intérêt à s’intéresser à l’interlocuteur qu’ils ont devant eux et à nourrir cette relation naissante.
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