Les collègues, source principale de conflits au travail

22 août 2022

LifeWorks vient de publier son traditionnel rapport mensuel de l’Indice de santé mentale au pays. L’occasion de prendre le pouls du monde du travail canadien, comme nous le faisons tous les mois en analysants les faits saillants de l’étude.

Commençons par le score de santé mentale en lui-même. En juillet 2022, il s’élève à 65 points sur 100, soit une légère augmentation par rapport au score de 64,1 du mois de juin. Il s’agit du plus haut historique depuis la création de l’indice.

Et une fois encore, c’est le Québec qui présente le meilleur indice (68,4) parmi les différentes provinces, alors que l’Alberta ferme la marche (63,3).

Les collègues, source principal de conflits au travail

Ce mois-ci, l’étude s’est notamment intéressée aux conflits au travail. Avec un constat : un quart des répondants ont vécu plus de tensions ou de conflits au travail. Les plus susceptibles d’en vivre ? Les gestionnaires et les moins de 40 ans.

Plus intéressant peut-être : les raisons de la multiplication de ces conflits. Il s’avère que plus de deux Canadiens sur cinq (42 %) vivent des tensions/des conflits avec des collègues, et près d’un tiers (30 %), à propos de l’aide à leur mieux-être. La rémunération (29 %) arrive juste ensuite, avec le rapport avec le ou la gestionnaire (27 %).

Pour conclure cette thématique sur une note plus rassurante, plus des deux tiers (68 %) des répondants font confiance à leurs collègues pour les aider en cas de besoin, contre seulement un sur dix qui ne leur font pas confiance.

Quel impact du comportement d’une marque ?

Il a aussi été demandé aux Canadiens si le comportement d’une marque / d’une entreprise influence leurs décisions d’achat ou d’investissement. Résultat : près de deux sur cinq (38 %) n’en tiennent pas compte mais un tiers (33 %) disent que c’est la façon dont la marque/l’entreprise traite ses employés qui influence le plus leurs décisions d’achat
ou d’investissement.

Loin devant les enjeux de justice sociale (15 %) et ses actions environnementales (13 %).

Nous nous préoccupons à juste titre de l’empreinte des organisations sur l’environnement, mais plusieurs d’entre elles sous-estiment l’importance que revêt leur incidence sur les employés pour les clients et les investisseurs. Le lien qui rattache le soutien offert aux employés en matière de mieux-être et la productivité, l’innovation et le service à la clientèle de leur organisation est clair comme de l’eau de roche, tout comme l’est désormais le lien avec les préférences d’achat et d’investissement des consommateurs, » témoigne Paula Allen, directrice mondiale et première vice-présidente, Recherche et mieux-être global, de Lifeworks.

L’incidence de la pandémie sur les enfants

Enfin, l’étude nous enseigne que, pour plus de la moitié des répondants (56 %), les événements des deux dernières
années ont eu une incidence négative sur leurs enfants. A savoir, dans le détail :

• plus d’anxiété à propos de leur avenir (27 %)
• influence négative sur le développement social (24 %)
• effet sur le parcours scolaire (23 %)

Les perturbations et l’isolement causés par la pandémie ont gravement affecté la santé mentale des enfants. Il est compréhensible que cela ait des répercussions importantes sur les parents et les familles. Lorsque les organisations prennent en considération le soutien qu’elles offrent à leurs employés en matière de mieux-être, il est crucial de mettre l’accent sur les besoins des parents et les programmes d’aide aux employés et à la famille. Ces ressources sont essentielles pour permettre aux employés et à leur famille de s’épanouir, ce qui est bénéfique pour ces familles, leur employeur et la société en général, » commente Stephen Liptrap, président et chef de la direction de Lifeworks.

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Méthodologie :

L’enquête mensuelle de LifeWorks a été menée en ligne entre le 7 et 12 juillet 2022 auprès de 3 000 répondants au Canada, en anglais et en français. Tous les répondants résident au Canada et étaient employés au cours des six mois précédents. Les données ont été pondérées statistiquement pour assurer que la composition régionale et hommes-femmes de l’échantillon est représentative de cette population.

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