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Les milléniaux, ces employés d’un nouveau genre

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Selon le site Fortune, les entreprises doivent aujourd’hui s’adapter aux desiderata de ceux qui constitueront très bientôt l’ensemble de la masse salariale : les milléniaux.

Young group of people/architects discussing business plans.

Les jeunes de la génération des milléniaux ont cette particularité de regarder le travail par le prisme des nouvelles technologies, tout comme les autres aspects de leur vie : c’est instantané, ouvert et sans limite.

Ayant grandi à une époque où l’instabilité et les changements rapides sont légion, ils considèrent que le temps n’est plus synonyme d’argent. Ils l’envisagent plutôt comme une ressource limitée dont il faut user de façon intelligente et rentable.

Les entreprises, qui vont être rapidement amenées à recruter ces jeunes, doivent intégrer cette nouvelle vision du monde du travail, et comprendre quelles sont les valeurs fondamentales qui guideront les milléniaux jusqu’à leur département des ressources humaines.

1. Le 9 à 5 traditionnel ? Non merci !

Aujourd’hui, avoir un rendez-vous avec son banquier, louer un film, organiser une sortie entre amis ou commander à souper ne correspondent plus à «des endroits où l’on va» : ce sont désormais «des choses que l’on fait» depuis n’importe quel appareil connecté.

Les milléniaux considèrent leur emploi de la même façon : il ne se mesure pas au nombre d’heures passées au bureau, mais bien à la productivité globale.

Si la flexibilité des horaires comptait déjà pour les employés des générations X et Baby-Boom, elle est essentielle aux milléniaux. Selon une enquête menée par PwC, nombreux sont ceux qui renonceraient à une promotion pour pouvoir travailler selon un horaire dont ils auraient eux-mêmes décidé : c’est dire l’importance qu’ils y accordent.

Des entreprises comme Virgin, Best Buy ou Evernote ont même poussé le curseur encore plus loin en permettant à leurs employés de prendre autant de jours de congés qu’ils le souhaitent, du moment que leur travail est fait.

2. La formation, encore et encore

Les milléniaux ne sont pas motivés à travailler uniquement pour recevoir leur paie à la fin du mois. Non, ce qui les anime, c’est d’apprendre et d’acquérir les connaissances et les compétences dont ils auront besoin pour s’épanouir pleinement professionnellement ET personnellement.

Ils ont ainsi une vision totalement nouvelle de la formation: pour eux, elle ne sert plus à répondre aux seuls besoins de l’entreprise, mais elle est synonyme d’une expérience d’apprentissage riche, répondant à leurs objectifs de carrières mais aussi (et surtout) à leurs intérêts et leurs passions.

Selon une étude 2014 sur les milléniaux menée par Deloitte, 75% des répondants pensent que leur entreprise pourrait en faire davantage pour développer les talents, notamment en ce qui concerne la formation de futurs dirigeants.

En effet, pour ces jeunes, apprendre à manager est une priorité – et cela devient par conséquent une formidable opportunité pour les entreprises qui proposent des formations en gestion.

Dans le même ordre d’idées, la mobilité fait partie intégrante des attentes des milléniaux en entreprise. La majorité d’entre eux s’attend à avoir plusieurs carrières dans leur vie, et les faits le prouvent : selon le Bureau of Labor Statistics, un jeune adulte cumule en moyenne 6,2 jobs sur son CV à l’âge de 26 ans!

Alors pourquoi ne pas permettre à ces jeunes désireux d’apprendre de bouger au sein même de l’entreprise, grâce à des formations adaptées ?

3. Comprendre et être en accord avec les objectifs de l’entreprise, une nécessité

Plus que les générations précédentes, les milléniaux sont très sensibles à la responsabilité sociale d’une entreprise, et poursuivent un double-objectif : d’une part, ils veulent savoir si leur travail est pertinent, utile à la compagnie, et s’inquiètent également de connaître le rôle qu’ils jouent au sein de l’organisation. Ils veulent de la transparence quant au fait de savoir si les objectifs de l’entreprise s’alignent avec les leurs.

D’autre part, ils veulent connaître le rôle de l’entreprise dans son écosystème, savoir si elle est concernée par ses responsabilités sociales. Selon l’étude 2015 de Deloitte sur les milléniaux, 6 jeunes sur 10 ont choisi d’intégrer une entreprise en partie car celle-ci avait un certain «sens de l’objectif».

Fortes de ces enseignements, les entreprises n’ont plus d’autres choix que de ne plus se référer au passé et de s’adapter à ces nouveaux codes pour maintenir leur atout le plus fort : leurs employés.



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