Recrutement : 3 valeurs pour décoder la génération Z Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 2 juin 2020 Exit, les Milléniaux. Trop « cheugy », semi-dépassés... genre. Pour les employeurs en pénurie de main-d’oeuvre, c’est maintenant l’heure de courtise 2 juin 2020 Exit, les Milléniaux. Trop « cheugy », semi-dépassés... genre. Pour les employeurs en pénurie de main-d’oeuvre, c’est maintenant l’heure de courtise Rating: 0

Recrutement : 3 valeurs pour décoder la génération Z

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2 juin 2020

Exit, les Milléniaux. Trop « cheugy », semi-dépassés… genre. Pour les employeurs en pénurie de main-d’oeuvre, c’est maintenant l’heure de courtiser la génération montante que sont les « Z ». Pragmatiques, sans attache et inclusifs, voilà les caractéristiques principales de ces « natifs du numérique ».

1. Pragmatiques

À l’occasion du sommet Movin’On sur la mobilité durable (se déroulant du 1 à 4 juin 2021), la firme Kantar a été mandatée pour mener une étude sur les habitudes de transports, mais aussi les valeurs de la génération des 18-34 ans.

La Génération Z est plus pragmatique qu’idéaliste, peut-on lire dans le rapport. Elle ne rejette aucun moyen de transport, y compris la voiture. Il s’agit de la première génération réellement multimodale. Engagés, mais pas utopistes pour autant, les jeunes interrogés cherchent d’abord à répondre à leurs besoins en termes de commodités et de coûts. »

Outre le coût et la commodité d’un service, les membres de la génération Z accordent aussi beaucoup de valeur à la ponctualité dans la livraison de ce service.

Source : rapport Kantar

L’idée que la génération Z ait des attentes élevées en termes de ponctualité se reflète dans un autre sondage, cette fois mené par l’Association canadienne de la paie (ACP). Le coup de sonde d’avril dernier révèle que les Z sont aussi exigeants – sinon plus – que les autres générations en termes de ponctualité et d’exactitude de la paie. Au Canada, 78% d’entre eux affirment ne pas pouvoir se passer d’une paie « exacte et régulière » contre 74% chez les Baby-Boomers.

2. Sans attache

Les Milléniaux ont longtemps été accusé de ne pas être « loyaux » envers les employeurs, en adoptant le changement d’emploi fréquent pour gravir l’échelle salariale. Or, c’est maintenant au tour de la génération Z de recevoir ce reproche. (À ce compte, on pourrait suggérer que la mobilité professionnelle est sans doute une question d’âge et non de génération.)

Parmi ceux qui ont volontairement changé d’emploi en 2020, on trouve une majorité de Z à 33%, alors que les Millénaux suivent à 25%, selon un sondage mené par IBM. La première raison évoquée : un plus grand besoin de flexibilité dans l’horaire et le lieu de travail (32%)

Ils sont aussi de féroces négociateurs : dans un sondage de Monster, 60 % affirment qu’ils sont prêts à rejeter une offre salariale trop basse, contre 63% chez les Milléniaux et 52% chez les Boomers.

3. Inclusifs

Si les Z ne sont pas « loyaux » à leurs employeurs, ils ont tout de même le sens de la communauté, qui se reflète à travers un fort penchant pour l’inclusion. Dans l’étude de Movin’On ci-haut mentionné, les Z sont plus nombreux que les autres générations à affirmer que « l’inclusion contribue à la société » et que « les marques doivent être un exemple pour mener et conduire le changement ».

Globalement, ils sont 83% à considérer l’engagement envers la diversité et l’inclusion avant de choisir un employeur.

La diversité, bien sûr, doit être prise au sens large, comme le mentionne un rapport de Deloitte sur la génération Z.

La diversité est importante pour eux à travers plusieurs dimensions, pas juste de manière isolée par rapport à la race et au genre, mais aussi à l’identité et l’orientation [sexuelle]. Les entreprises qui peuvent le mieux représenter tout le spectre des différences dans leur positionnement de marque interne et externe ont beaucoup plus de chance d’attirer des talents de la diversité dans leur recrutement. »



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