Libéo instaure une politique de télétravail «libre-choix»
16 novembre 2020
Face à l’afflux de nouvelles règles sanitaires qui marquent la vie en société et en entreprise, la firme informatique Libéo a choisi d’opter pour la flexibilité et surtout la simplicité en déployant une nouvelle politique de télétravail post-pandémie.
À l’heure actuelle, l’entreprise présente à Québec et à Montréal opère selon un mode 100% télétravail et continuera de le faire tant que la situation sanitaire demeurera préoccupante et que le gouvernement demandera aux entreprises de limiter au maximum le travail en présentiel.
Toutefois, la firme a déjà commencé à réfléchir à l’organisation de son travail dans un contexte d’après-pandémie.
C’est dans cet esprit qu’elle a annoncé sa nouvelle politique de télétravail libre-choix, où les employés pourront décider non seulement du lieu, mais aussi de l’horaire qui leur convient le mieux pour accomplir leurs tâches.
Avec le chamboulement du quotidien de l’entreprise, il aurait été inadéquat de répondre avec de nouvelles règles, expliquait Joé Bussière, président de Libéo, dans un article LinkedIn accompagnant cette annonce. Nous y avons donc vu l’opportunité d’améliorer notre culture d’entreprise et de la rendre encore plus forte, guidée par les valeurs et la raison d’être de Libéo : innover pour simplifier.»
Par conséquent, la direction de Libéo a annoncé à ses employés qu’ils pourraient continuer d’opérer en mode télétravail lorsque le retour au bureau sera possible – tout en s’assurant que leur environnement est «performant, confortable et sécuritaire».
Les employés bénéficieront aussi d’une flexibilité d’horaire leur permettant de travailler aux heures qui leur conviennent.
Une culture «hybride» balisée par les «attentes» des gestionnaires
La nouvelle politique de télétravail de Libéo n’est pas pour autant une carte blanche donnée aux employés, qui continueront malgré tout à se rendre à l’entreprise.
Libéo mise sur la responsabilisation des employés, qui sauront demeurer à l’écoute des «attentes» de leurs collègues et de leurs gestionnaires.
Dans un monde post-pandémie, le président de Libéo entrevoit un certain nombre de situations où les rencontres en personne seront préférables à des rencontres virtuelles, que ce soit pour rencontrer un client, assister à une rencontre d’équipe ou une activité de socialisation.
Nous voulons créer une culture hybride et non 100% virtuelle, explique Joé Bussière, joint au téléphone. Alors, c’est sûr qu’il y aura une attente que les employés assistent à certaines rencontres et activités d’entreprise en personne. Je leur fais tout à fait confiance pour discerner les situations où il sera opportun de se présenter en personne.»
Joé Bussière souligne que le modèle hybride envisagé reflète ce que les employés ont eux-mêmes exprimé dans un long sondage interne mené cet été.
Une majorité d’employés avaient alors manifesté le désir de continuer de venir au bureau de deux à trois jours par semaine, lorsque la pandémie sera terminée.
Vers une délocalisation du travail
Pour l’heure, Libéo continue de privilégier un recrutement de talents dans les régions de Montréal et de Québec. Toutefois, la firme expérimente déjà une certaine forme de délocalisation du travail lorsqu’elle effectue ses mandats.
Quand on lance un projet, on crée des équipes en fonction des expertises et des disponibilités de nos ressources, indépendamment du fait qu’elles soient basées à Montréal ou à Québec, explique Joé Bussière. On travaillait déjà comme cela avant la pandémie, et cette approche a pris encore plus d’ampleur maintenant.»
Voilà un bel exemple de culture hybride!
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