L’impact des médias sociaux sur le journalisme Reviewed by Roch Courcy on . 3 juillet 2014 - Les journalistes et les professionnels en relations publiques reconnaissent que les médias sociaux font partie intégrante de leur travail et qu 3 juillet 2014 - Les journalistes et les professionnels en relations publiques reconnaissent que les médias sociaux font partie intégrante de leur travail et qu Rating: 0

L’impact des médias sociaux sur le journalisme

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wordle-300x1733 juillet 2014 – Les journalistes et les professionnels en relations publiques reconnaissent que les médias sociaux font partie intégrante de leur travail et qu’ils les ont grandement influencé. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée pour le compte de la banque néerlandaise ING.

Plusieurs constats incontournables ont été dégagés de cette étude :

  • Pour 50% des journalistes interrogés, les médias sociaux constituent leur principale source d’information, et ce, malgré le faible niveau de fiabilité des informations disponibles;
  • L’opinion des consommateurs est davantage fiable qu’un communiqué de presse émis par une organisation;
  • Le mot d’ordre du jour pour les journalistes? « Publier le plus rapidement possible, ensuite viendront les corrections, au besoin »;
  • 70% des journalistes interrogés ont affirmé qu’ils agissent différemment sur les médias sociaux que dans les médias traditionnels.

Faible fiabilité des informations

Même si la moitié des journalistes interrogés ont identifié les médias sociaux comme leur principale source d’information, ils sont 32% à dire que l’information qu’ils y trouvent est peu fiable.

Les professionnels en relations publiques pensent que la faible fiabilité des informations dans les nouvelles est directement liée au fait que les journalistes vérifient de moins en moins les informations qu’ils tirent de Facebook ou Twitter (51%).

La vérification des faits est en baisse

L’étude d’ING dresse un portrait troublant du journalisme puisque 80% des journalistes ont avoué avoir publié des informations sans même avoir effectué une vérification rapide des faits. Même son de cloche du côté des professionnels en relations publiques; 52% d’entre eux ont constaté que les journalistes les contactent moins pour vérifier certains faits depuis l’émergence des médias sociaux dans les salles de nouvelles.

Les nouvelles règles du journalisme

Les journalistes sentent qu’ils sont de moins en moins obligés de suivre les règles du journalisme traditionnel (60%). Avec les médias sociaux, ils n’hésitent plus à partager leur opinion (59%).

Les journalistes et les professionnels en relations publiques s’entendent…

  • Les médias sociaux sont importants pour la performance de leurs activités quotidiennes (72% vs 78%);
  • Les relations publiques/le journalisme ne peuvent plus fonctionner sans les médias sociaux (68% vs 81%);
  • Grâce aux médias sociaux, il est désormais plus facile de rejoindre les bonnes personnes pour compléter leur travail (62% vs 49%).

Et dans le futur?

L’étude Social Embassy d’ING s’est également intéressée à ce que pensent les journalistes quant à l’avenir de leur profession.

  • 44% d’entre eux pensent qu’ils vont de moins en moins faire des vérifications rapides des faits, mais 55% des journalistes interrogés pensent que les vérifications auprès d’un large groupe seront plus importantes;
  • 73% des journalistes pensent qu’ils utiliseront davantage de contenus générés par les utilisateurs (vidéos, tweets, etc.);
  • Une majorité d’entre eux pensent que le journalisme se résumera encore plus au nombre de clics et de visionnements.

Pour cette étude, 186 professionnels en relations publiques et 165 journalistes ont été interrogés.

Commentaires (5)

  • Patrick ETU

    Que faire pour ne pas perdre ce domaine qui veux se perdre avec les réseaux sociaux dont parmi ceux qui partagent l’information, la majorité n’a pas de normes journalistiques? Conséquence, les infos sont partagées en désordre. Mais aussi, je dois reconnaitre l’apport de ces derniers bien qu’utiliser négativement.

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