Moins d’un cinquième des salariés seraient vraiment mobilisés au travail Reviewed by François Nadeau on . [caption id="attachment_65720" align="aligncenter" width="777"] Verne Ho / Unsplash[/caption] 29 mai 2019 Seulement 16 % des employés seraient totalement mobili [caption id="attachment_65720" align="aligncenter" width="777"] Verne Ho / Unsplash[/caption] 29 mai 2019 Seulement 16 % des employés seraient totalement mobili Rating: 0

Moins d’un cinquième des salariés seraient vraiment mobilisés au travail

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29 mai 2019

Seulement 16 % des employés seraient totalement mobilisés au travail. C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par l’ADP Research Institute (ADPRI) auprès de 19 000 répondants dans 19 pays différents.

Le pourcentage d’employés pleinement mobilisés sortant de l’étude de l’ADPRI peut paraître faible, mais il est similaire à celui qui ressort d’autres études du genre menées dans les dernières années.

Au Canada, ce pourcentage est guère plus élevé que la moyenne mondiale. Il se situe à 17 %, en hausse de 2 % par rapport à la même étude réalisée en 2015.

Notons également que treize secteurs d’activités ont été sondés dans le cadre de l’étude. Un certain écart existe entre chacun par rapport au niveau de mobilisation. Le secteur de la construction (19%) et celui des services professionnels (18%) enregistrent les plus fort taux de mobilisation, alors que celui du transport et de l’entreposage présente le plus bas (13 %).

Pour les fins de l’étude de l’ADPRI, le pourcentage d’employés mobilisés est mesuré à l’aide du Global Engagement Index (GEI), une série de 50 questions liées à différents aspects du travail. Celles-ci, par exemple, peuvent toucher à la confiance qu’un employé porte à son gestionnaire ou encore au futur de son organisation, à sa charge de travail, à son enthousiasme à se rendre au travail, etc.

Des facteurs qui favorisent la mobilisation

Différents facteurs favorisent la mobilisation des employés. Certains d’entre eux sont identifiées dans l’étude de l’ADPRI.

Un de ceux-ci est le fait de faire partie d’une équipe de travail. Ceux qui s’identifient comme tel aurait 2,3 fois plus de chances d’être pleinement mobilisé. Cette tendance se remarque peu importe le pays sondé.

L’aspect ayant le plus d’influence sur la mobilisation serait toutefois le niveau de confiance envers son chef d’équipe. Un travailleur ayant confiance envers celui-ci aurait 12 fois plus de chance d’être pleinement mobilisé.

Le fait de travailler en partie ou totalement à distance a aussi une influence. Le pourcentage d’employés mobilisés est de 23 % dans ce dernier cas.

Enfin, les travailleurs plus éduqués ou occupant des positions plus importantes dans une organisation auraient également davantage de chances d’être pleinement mobilisés, de même que les femmes. Dans ce dernier cas toutefois, la différence est minime par rapport aux hommes (17 % vs 15 %).

De grands défis à venir  

Les employés mobilisés sont reconnus comme étant plus productifs mais aussi moins enclin à quitter leur organisation. À une époque où la rareté de la main-d’oeuvre touche plusieurs secteurs, la mobilisation des employés devient un aspect sur lequel il faudra mettre encore plus d’efforts.

La tâche n’est toutefois mince. À titre d’exemple, s’il est vrai que les employés ayant la possibilité de travailler à distance apprécient davantage leur travail, de grands efforts restent à faire au sein des entreprises afin de permettre qu’une partie du travail soit réalisée à distance de façon efficace.

 

Retrouvez le rapport complet ici.



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