Temoignage : Comment le BEC m’a aidée Reviewed by La Rédaction on . 17 mai 2018 Ce jeudi, le BEC souligne le premier anniversaire de décès de Samuel Paquet-Paré par la parution d’un touchant témoignage de sa mère. Samuel Paquet- 17 mai 2018 Ce jeudi, le BEC souligne le premier anniversaire de décès de Samuel Paquet-Paré par la parution d’un touchant témoignage de sa mère. Samuel Paquet- Rating: 0

Temoignage : Comment le BEC m’a aidée

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17 mai 2018

Ce jeudi, le BEC souligne le premier anniversaire de décès de Samuel Paquet-Paré par la parution d’un touchant témoignage de sa mère. Samuel Paquet-Paré est décédé en mai 2017 des suites d’un cancer. Il était alors âgé de 32 ans et était à l’emploi d’Havas Montréal comme développeur front-end depuis plus d’un an.

C’est l’équipe de direction, accompagnée des ressources humaines d’Havas Montréal, qui ont fait appel au bec. C’est ainsi que nous avons été mis en contact avec Lise Paquet, mère de Samuel. Le cas de ce dernier a été d’une rapidité déconcertante. Cela a fait place à une relation particulière entre l’équipe du bec et sa famille.

Moins d’un mois s’est écoulé entre le diagnostic et le départ de Samuel. C’est donc dans les petits gestes que le bec a été le plus important pour son entourage. La maman de Samuel a eu la gentillesse et l’ouverture de nous partager son histoire. Voici son récit :

« Quand je suis arrivée seule, à Montréal pour accompagner mon fils atteint d’un grave cancer, je me demandais comment faire pour le soutenir sans craquer moi-même ? J’avais l’impression de vivre un cauchemar qui ne finirait jamais. Je devais trouver l’énergie et le courage pour supporter inconditionnellement un des êtres que j’aimais le plus au monde.

L’espoir en une guérison miraculeuse possible m’a aidé fortement pour me donner le courage et les bonnes décisions à prendre. La maladie fait partie de la vie, comme la mort. Nous avons le choix de la vivre avec courage ou de se révolter, et même d’en mourir. Il reste tout de même difficile de trouver un sens au non-sens, lors de la maladie incurable de son enfant. Ma spiritualité, dans le sens de valeurs profondes et non de religion (ce qui ne veut pas dire que je sois contre les religion), m’a permis d’agir je pense, au meilleur de moi-même. J’ai compris que la meilleure force où puiser mon courage était dans ce que j’appelle « l’amour qui dévore tout » pour reprendre l’expression de Paulo Coelho, un des auteurs qui m’inspire. Cet amour donne la force d’agir avec sagesse et compassion, permet de croire aux miracles malgré les pires épreuves. Oui, j’avais besoin de miracles, qu’on peut appeler aussi ces signes que la vie met sur notre route pour nous montrer que l’on est soutenu malgré tout.

Pour ma part, un des miracles fut l’arrivée du bec.

Le bec est arrivé dans cette épreuve sous la direction de Valérie Charest, la gestionnaire du volet québécois. Elle a tout pris en main. C’était tellement incroyable, qu’au début, je cherchais les caméras. Je pensais que c’était l’émission « Donnez au suivant » de Chantale Lacroix. J’entends encore la voix de Valérie au téléphone me dire « faites la liste de vos souhaits à vous et Samuel ». Je venais d’apprendre que les chances de survie de mon fils étaient faibles. Nous avions plein de besoins aussi bien de petites que de grandes choses. Par exemple, je cherchais une huile essentielle rare, qui permettait de soulager mon fils entre 2 doses de calmant. Il fallait aussi réparer son cellulaire, trouver une culotte de pyjama assez grande pour son corps déformé par la maladie etc. Ou encore organiser le voyage de ma fille de Port-Cartier à Montréal pour venir soutenir son frère, trouver un préposé en privé qui nous a accompagné jusqu’à sa fin de vie, parce que le personnel à l’hôpital avait trop de travail. Valérie a tout organisé, tout défrayé.

Je ne serai jamais assez reconnaissante envers cette fondation qui grâce à leur aide, m’a permis de me consacrer à 100% dans mon rôle de mère jusqu’aux derniers souffles de mon fils. Mon souhait maintenant ? Bien-sûr je ne souhaite à aucun parent d’accompagner son enfant en fin de vie ou à un jeune communicateur. Mais si cela s’avérait être son destin, je souhaite à tous une aide semblable. Merci encore à Valérie et à tous ceux qui de loin ou de près soutiennent le bec par leurs actions ou dons. MERCI DE TOUT COEUR ! »

Lise Paquet

 

Le bec offre une aide gratuite et confidentielle à tous les professionnels du milieu des communications et du marketing, pour leur permettre de faire face à leurs problèmes personnels ou professionnels. Pour contacter la ligne d’aide : 1-88-355-5548.
Pour une demande financière ou d’assistance à une personne malade, veuillez contacter la permanence au 514-904-0309.

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