Manque de concentration, de pauses… et de collègues: les défis des télétravailleurs au Québec
Par La Rédaction
13 mai 2020
Depuis le début de la pandémie, ADP Canada mène, avec Angus Reid, des études sur les nouvelles habitudes de travail des salariés du pays. Dans cette nouvelle livraison, rendue publique ce 13 mai, la firme s’est intéressée aux effets du télétravail. En voici les faits saillants.
La pandémie a forcé de nombreuses entreprises à déplacer des effectifs entiers en ligne : si la charge de travail est restée la même ou a diminué pour certains, elle a également augmenté pour d’autres.
ADP Canada a en effet constaté que tous les Québécois n’étaient pas confrontés aux mêmes défis en matière de télétravail et que tous n’embrasseraient pas cette « nouvelle normalité » de la même façon.
Ainsi, plus de la moitié des télétravailleurs québécois (52 %) travaillent le même nombre d’heures qu’avant la pandémie. Mais un peu moins d’un tiers des personnes interrogées (30 %) travaillent moins tandis qu’une sur cinq (18 %) décrit des journées de travail plus longues qu’avant la pandémie.
Les Québécois sont ceux dont la productivité a le plus progressé au pays
Mais quantité ne rime pas toujours avec qualité. Plus de la moitié des télétravailleurs québécois (53 %) déclarent tout de même que le travail à distance n’a pas affecté la qualité de leur travail et 40 % disent que le télétravail n’a pas affecté leur productivité.
Par contre, ils sont 23 % à dire que le télétravail a augmenté leur qualité de travail et 29 % à déclarer que le télétravail avait augmenté leur productivité, soit les plus gros pourcentages au pays.
Notons toutefois que 31 % disent que le télétravail a réduit leur productivité.
Les défis du télétravail
Si le télétravail permet un gain sur le temps de transport des travailleurs, il efface aussi toute frontière entre vie personnelle et professionnelle et présente de nouveaux défis aussi.
Voici les trois défis principaux qui ont été identifiés :
- 56 % des télétravailleurs au Québec indiquent que leur plus gros défi est de ne pas se sentir connecté à leurs collègues.
- 40 % des télétravailleurs rapportent quant à eux que leur plus gros défi est de rester concentré à cause des distractions à la maison. On leur conseille par exemple de lire cet article sur le mode d’emploi du télétravail avec des enfants!
- Enfin 25 % déclarent que leur plus gros défi est de prendre des pauses, car ils sont trop occupés.
Et demain ?
À l’heure où le gouvernement commence à parler de déconfinement progressif, il est intéressant de noter que plus de la moitié des télétravailleurs québécois (51 %) disent qu’ils préféreraient travailler à distance sur le long-terme. Ce que nous évoquions ici dans cet article sur l’avenir des bureaux.
Un chiffre à mettre cependant en perspective avec les 42 % qui indiquent qu’ils ont hâte de retourner au bureau, un résultat comparable au reste du Canada (44 % des télétravailleurs au pays préférant le travail à distance au long-terme et 45 % ayant hâte de retourner au bureau).
Enfin, 38 % des télétravailleurs québécois déclarent que leur niveau de stress est le même, tandis que 31 % déclarent que leur niveau de stress a augmenté.
Préparez l’après-crise dès maintenant en développant vos compétences sur Isarta Formations.
Et profitez du programme gouvernemental pour vous faire rembourser jusqu’à 100 % de vos frais de formation.
Sur le même thème
adp canada • coronavirus • Télétravail