À quelles tendances RH faut-il s’attendre pour 2023 ? Reviewed by Kévin Deniau on . 2 janvier 2023 Qui dit nouvelle année dit tentative de prédictions de ce qu'il pourra bien arriver. Sortons la boule de cristal et faisons appel à quelques conv 2 janvier 2023 Qui dit nouvelle année dit tentative de prédictions de ce qu'il pourra bien arriver. Sortons la boule de cristal et faisons appel à quelques conv Rating: 0

À quelles tendances RH faut-il s’attendre pour 2023 ?

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2 janvier 2023

Qui dit nouvelle année dit tentative de prédictions de ce qu’il pourra bien arriver. Sortons la boule de cristal et faisons appel à quelques convictions d’experts du secteur pour dresser le portrait possible de l’année 2023 dans les ressources humaines.

2022 était clairement un cru de transition après des années d’incertitudes et de brouillard. Recruteurs, employeurs et salariés tentent aujourd’hui de se faire à cette nouvelle normalité faite de modèle hybride, de flexibilité et de pénurie de talents pour de nombreux secteurs.

Qu’en sera-t-il pour 2023 alors que la récession semble pointer le bout de son nez ? Voici 4 tendances à envisager.

1. L’enjeu croissant de la compensation des effets pervers du travail hybride

Comme vous le disions récemment, le travail hybride n’est aujourd’hui plus une option. Employeurs comme employés se sont progressivement adaptés à cette nouvelle norme qui revêt de nombreux avantages mais aussi quelques effets pervers. Ces derniers vont possiblement se montrer plus apparents dans la durée et les responsables RH vont devoir trouver les moyens de les gommer au maximum.

Le premier étant le sentiment d’isolement. D’après l’enquête Mental Health in the Workplace 2022 de Capterra Canada, près d’un employé sur cinq (18 %) se sentait souvent isolé, et ce, qu’il travaille à distance ou sur place. 

Les activités sociales organisées par les employeurs sont considérées comme efficaces pour développer des liens entre collègues par plus de trois quarts (77 %) des répondants québécois dont l’entreprise a organisé ce type d’événements », est-il indiqué dans l’étude.

Les tendances sociales au bureau au Québec et au Canada

Autre enjeu : la surveillance. Plus d’un tiers (35 %) des travailleurs canadiens interrogés dans le cadre de l’enquête Digital Monitoring Survey 2022 de Capterra ont indiqué que leur entreprise utilisait au moins un outil de surveillance des employés. Avec toutes les questions que cela suppose : information des salariés, accord de consentement, qualité de la communication sur ces sujets… Sans compter évidemment la notion clé de confiance entre employeur et salariés !

2. Une attention accrue portée à la santé mentale en période de récession

Le climat économique s’avère moins propice en 2023. « 8 Canadiens sur 10 modifient leur mode de vie en raison de l’inquiétude reliée à la récession », indique en conséquence Michelle Mason, vice-présidente des ressources humaines chez Talent.com. Avant de poursuivre :

Il incombe aux employeurs de reconnaître ces obstacles potentiels et de fournir aux employés un accès permanent et simple aux ressources susceptibles d’améliorer leur bien-être mental et, par conséquent, leur rendement au travail. »

Logiciels de méditation, ressources dédiées au bien-être, journées de décontraction mais aussi communication sur la santé économique de l’entreprise et les perspectives en termes de garantie d’emploi… Autant d’initiatives qui peuvent aider à réduire le stress en cette période plus troublée et améliorer d’autant la productivité !

Tendances de la santé mentale au travail en 2022
Source : Capterra Canada

3. L’année d’une plus grande transparence salariale ?

Selon une récente étude menée par Talent.com, 84% des Canadiens seraient favorables à une loi sur la transparence des salaires, qui obligerait les employeurs à divulguer les échelles de salaires dans leurs offres d’emploi.

Nous en avions déjà parlé en fin d’année dernière sur Isarta Infos. Une loi est entrée en vigueur le 1er juin dernier sur l’Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique tient en ce moment des consultations à ce sujet. Une façon de corriger les écarts de salaires et d’éliminer la discrimination salariale.

Le fait de fournir une fourchette salariale de bonne foi – pas trop large – peut également susciter un sentiment positif chez les candidats, surtout quand l’on sait que 43% des Canadiens estiment qu’ils ne reçoivent pas un salaire équitable », poursuit Michelle Mason.

2023, année du changement en la matière ?

4. Des équipes plus fidèles ?

Après la vague de la Grande Démission post-pandémie, allons-nous assister à un reflux ? À savoir le maintien en poste de salariés se rendant compte que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs.

C’est en tout cas ce que semble indiquer la dernière étude de Léger sur la jeunesse : seulement 13 % des milléniaux et de la génération Z ont ainsi l’intention de quitter leur emploi au cours de la prochaine année. Ce chiffre était quasiment le double (25 %) l’an passé.

La première raison de quitter son poste (ou qui pourrait les convaincre d’y rester) : le salaire ! Nouvelle année ou non, il y a certaines tendances qui ne changent pas.


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