Entrevue d’embauche : « le manque de préparation est ce qui provoque le plus de maladresses » Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 22 janvier 2021 Personne n'est à l'abri d'un faux pas en entrevue d'embauche. Sauf qu'il y a un moyen de réduire les risques de dérapage, et il est assez simple 22 janvier 2021 Personne n'est à l'abri d'un faux pas en entrevue d'embauche. Sauf qu'il y a un moyen de réduire les risques de dérapage, et il est assez simple Rating: 0

Entrevue d’embauche : « le manque de préparation est ce qui provoque le plus de maladresses »

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22 janvier 2021

Personne n’est à l’abri d’un faux pas en entrevue d’embauche. Sauf qu’il y a un moyen de réduire les risques de dérapage, et il est assez simple : soigner sa préparation.

Nicolas Demarthe, chasseur de têtes et associé chez Go Rh, en France, voit des dizaines de candidats défiler sur l’écran de son ordinateur (pandémie oblige) et c’est la réponse qui lui vient spontanément, lorsqu’on le questionne sur les faux pas les plus fréquents en entrevue.

De mon expérience, le manque de préparation est ce qui provoque le plus de maladresses », constate Nicolas Demarthe. « Quand on est candidat, c’est difficile de laisser un blanc quand on nous pose une question. On répond donc assez vite, parfois sans trop réfléchir… et le manque de préparation peut amener à dire des énormités. »

Préparer ce qu’on veut dire

Le premier volet de la préparation concerne ce qu’on veut dire de nous-mêmes, de quelle manière on veut se présenter aux yeux de l’employeur. Bien sûr, on doit décider quelles réalisations, quelles forces, quelles compétences on veut mettre de l’avant.

On doit aussi réfléchir aux questions plus délicates au sujet de nos failles ou de nos échecs (on connaît tous la fameuse question : pouvez-vous un exemple d’un problème que vous avez eu et comment vous l’avez surmonté…).

Souvent le candidat se tire une balle dans le pied en utilisant les mauvais mots au mauvais moment. S’il explique mal une difficulté rencontrée par le passé, s’il tourne mal une phrase, le recruteur peut imager une situation pire qu’elle ne l’est en réalité. Se présenter est un travail. »

Nicolas Demarthe, courtoisie

Connaître son interlocuteur

L’autre volet de la préparation concerne l’interlocuteur (et plus largement l’entreprise) que l’on a en face de soi. A-t-on pris le temps de bien lire et de mémoriser – au besoin – la description de poste?

En 2015, un sondage du site Barclays LifeSkills mené auprès de 400 recruteurs britanniques identifiait le manque de recherche comme erreur la plus commune faite par les candidats, à 51%. Les deux autres erreurs les plus communes étaient de « se vanter » et de « ne pas poser de questions », ex aequo à 31%.

Tout récemment, un candidat m’a expliqué qu’il voulait travailler en équipe, alors que l’annonce indiquait un travail en grande autonomie… illustre Nicolas Demarthe. C’est aussi très fréquent que des candidats posent des questions dont la réponse est indiquée dans le descriptif de poste. »

Des effets bénéfiques

Si vous n’étiez toujours pas convaincu de l’importance de prendre le temps approprié pour se préparer, voici quelques avantages :

  • Vous serez moins stressé lors de l’entrevue;
  • Ça peut paraître paradoxal, mais il est souvent plus facile d’improviser et de « sortir du script », lorsqu’on est bien préparé et que l’on a un filet de sauvegarde (les réponses que l’on a préparées) en cas de panne d’inspiration.
  • Si vous avez pris soin de vous informer du parcours de votre interlocuteur, il n’en sera que flatté par cette attention, et vous gagnerez des points en tant que candidat.
  • Une bonne préparation à l’entrevue démontre votre éthique de travail; ça aussi, ça vous fera gagner des points aux yeux du recruteur!

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Crédits photo de une : Work with Island / Unsplash


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