Instagram en affaires : les conseils d’Élisabeth Rioux (Hoaka) et d’Aniska Picard-Perron (O’Terra) Reviewed by Kévin Deniau on . [caption id="attachment_59944" align="aligncenter" width="827"] Crédits photo : Maroc Lafontaine Côté et Philippe Manh Nguyen – CQCD[/caption] 22 octobre 2018 D [caption id="attachment_59944" align="aligncenter" width="827"] Crédits photo : Maroc Lafontaine Côté et Philippe Manh Nguyen – CQCD[/caption] 22 octobre 2018 D Rating: 0

Instagram en affaires : les conseils d’Élisabeth Rioux (Hoaka) et d’Aniska Picard-Perron (O’Terra)

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Crédits photo : Maroc Lafontaine Côté et Philippe Manh Nguyen – CQCD

22 octobre 2018

Deux entrepreneuses qui utilisent Instagram comme un levier de communication, étaient réunies lors d’eCommerce Québec, pour évoquer leurs bonnes pratiques en la matière. Compte-rendu.

Instagram n’est plus seulement qu’une tendance pour les marketeurs. C’est véritablement devenu un outil indispensable pour sa gérer sa communication sur les réseaux sociaux. Et pas seulement auprès des plus jeunes.

Pour s’en convaincre, il suffit de voir à quelle vitesse s’est remplie la salle du Palais des Congrès de Montréal, pour un atelier sur « Instagram en affaires », dans le cadre d’eCommerce Québec 2008, le 5 octobre dernier.

Durant les trente minutes de discussion avec le journaliste techno de Radio Canada Matthieu Dugal, deux expertes du sujet ont pu partager certaines de leurs bonnes pratiques : Aniska Picard-Perron, la propriétaire d’O’terra, une clinique de naturothérapie spécialisée en beauté et santé du corps, et Élisabeth Rioux, la présidente et fondatrice de la marque de maillot Hoaka Swimwear.

De gauche à droite : Matthieu Dugal, Aniska Picard-Perron et Elisabeth Rioux

Cette dernière, une des influenceuses québécoises les plus suivies avec plus de 1,7 million d’abonnés sur son compte personnel a d’ailleurs lancé son entreprise à la suite de ce succès populaire en ligne. Une très bonne part de son trafic provient encore aujourd’hui du réseau social, détenu par Facebook.

Nous essayons d’être le plus transparent possible et de toujours demander l’avis de nos clients. Par exemple, ce sont des client(e)s qui se retrouvent dans nos publicités ou qui participent à la création de nos maillots. Cela donne un vrai sentiment d’appartenance à la marque, » assure Élisabeth Rioux. 

Écouter sa communauté, c’est bien… mais il faut parfois savoir lire entre les lignes pour connaître ses attentes véritables. « Nous remarquons qu’il y a parfois un décalage entre ce que les gens disent et ce qu’ils aiment voir sur Instagram », nuance l’entrepreneuse.

La recette sur Instagram ? Être différent !

Pour Aniska Picard-Perron, il n’existe pas de formule magique pour réussir sur Instagram.

Chaque compagnie a sa propre recette. L’important est qu’il y ait une vraie cohérence entre les publications et la marque. Au final, il faut garder sa personnalité, être constant et ne pas chercher à faire comme tout le monde », précise-t-elle.

Un constat partagé par Élisabeth Rioux.

Les entreprises s’attendent à avoir un mode d’emploi d’Instagram. Mais si cela existait, tout le monde ferait la même chose. Il faut justement se différencier ».

Hoaka se revendique d’ailleurs comme étant le premier compte qui met en valeur tout style de corps et de visage sur l’application.

Quels contenus publier ?

O’Terra se sert des Stories pour parler de ses services et faire du contenu explicatif. Autre idée suggérée par Élisabeth Rioux : publier les commentaires (positifs) des clients.

Les gens aiment se voir en ligne. Ces commentaires donnent confiance en plus, car ils montrent que les clients sont satisfaits. »

Ne pas hésiter non plus à associer sa marque avec des concepts qui peuvent être reliés. Par exemple, Hoaka mise sur les voyages et l’acceptation de soi dans ses publications.

Par contre, l’erreur à ne pas faire est de mélanger le professionnel et le personnel. Les intervenantes donnent l’illustration de certaines compagnies qui publient des photos de soirées (trop) alcoolisées, ce qui au final, ne sert par leur image du fait du mélange des genres.

Il faut aussi constamment suivre les nouveautés communiquées par Instagram eux-même. C’est souvent pertinent car il faut suivre le mouvement », ajoute Aniska Picard-Perron

Et pour ceux qui s’interrogeraient sur la pertinence d’être sur plusieurs réseaux à la fois, Élisabeth Rioux se montre particulièrement tranchée, dans son cas personnel :

J’ai lâché Snapchat. Instagram prend déjà beaucoup de temps alors je préfère me concentrer sur ce réseau. Je n’ai pas le temps de travailler avec Facebook non plus, ce ne sont pas les mêmes types de communication. »

Dommage donc pour l’application au petit fantôme dont s’est pourtant (beaucoup) inspiré Instagram !

 

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