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La Fédération professionnelle des journalistes du Québec inquiète pour les médias de la province

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20 mars 2020 

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) s’inquiète vivement des conséquences majeures sur les entreprises de la crise sanitaire et économique provoquée par la pandémie de la COVID-19 et appelle à des mesures d’aides.

Les médias voient leurs annonceurs retirer leurs publicités les uns après les autres, puisqu’ils se retrouvent dans des situations précaires. La FPJQ craint qu’il ne s’agisse que du début.

À Montréal, le journal Voir a déjà indiqué avoir mis à pied cinq employés à la rédaction, tandis que le quotidien Métro a mis fin temporairement au contrat de ses journalistes pigistes. En région, certains groupes de presse qui possèdent plusieurs quotidiens et hebdomadaires ont déjà mis à pied une partie de leur personnel de l’information.

C’est une crise sans précédent pour les entreprises de presse, dont certaines estiment avoir perdu jusqu’à 70 % de leurs revenus, ce qui s’ajoute à la perte des revenus publicitaires des dernières années.

Les médias sont un service essentiel, particulièrement en temps de crise, pour informer la population et contrer les rumeurs et les fausses nouvelles. Le Premier ministre François Legault l’a d’ailleurs souligné dans son point de presse quotidien, vendredi ; une reconnaissance que salue la FPJQ.

Dans ce contexte, la FPJQ demande aux gouvernements fédéral, provincial et municipal de soutenir ces médias par une aide directe d’urgence, qui pourrait par exemple prendre la forme d’investissements publicitaires dans tous les médias touchés, nationaux, régionaux comme locaux. La FPJQ invite aussi les entreprises qui sont peu ou pas touchées par la crise actuelle à annoncer dans les médias.

Les médias d’information n’ont jamais été aussi lus et aussi pertinents que maintenant, et pourtant ils n’ont jamais perdu autant de revenus aussi brutalement ; ils doivent recevoir de l’aide afin de poursuivre leur mission d’informer le public tout en combattant la désinformation qui pullule sur Internet », a déclaré le président de la FPJQ, Michaël Nguyen.



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