Les 10 tendances numériques les plus surprenantes du rapport annuel de Mary Meeker Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 7 juin 2018 La célèbre ange investisseur Mary Meeker a profité de la conférence Code 2018 pour publier son traditionnel rapport annuel sur les tendances du numé 7 juin 2018 La célèbre ange investisseur Mary Meeker a profité de la conférence Code 2018 pour publier son traditionnel rapport annuel sur les tendances du numé Rating: 0

Les 10 tendances numériques les plus surprenantes du rapport annuel de Mary Meeker

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7 juin 2018

La célèbre ange investisseur Mary Meeker a profité de la conférence Code 2018 pour publier son traditionnel rapport annuel sur les tendances du numérique. Voici 10 tendances qui ont de quoi surprendre.

Ce rapport de 294 pages présente les grandes tendances du numériques de manière encore plus détaillée que celui de We Are Social et Hootsuite. Voici une sélection des faits saillants.

1. Zéro croissance pour le mobile

Avec une croissance des ventes de 2 % en 2016 et de 0 % en 2017, le marché du mobile est maintenant venu à maturité.

Toutefois, notre usage en ligne sur ce support n’a pas encore atteint son point de saturation, étant en croissance régulière depuis 2010.

2. Amazon est le premier moteur de recherche pour des produits

Oubliez le moteur de recherche de Google, une majorité de consommateurs vont directement sur Amazon pour connaître toutes les caractéristiques d’un produit, incluant son prix.

3. Les entreprises chinoises et américaines dominent le Web sans partage

Contrairement à plusieurs études entourant le commerce numérique, le rapport de Mary Meeker n’exclut pas d’emblée la Chine, qui demeure un marché mal connu de la plupart des Nord-Américains.

Premier constat : les entreprises chinoises et américaines règnent sans partage sur l’échiquier mondial du Web. La Chine possède 9 des 20 plus grandes entreprises Internet, alors que les États-Unis occupent les 11 autres rangs, dont les 5 premiers.

4. Les Chinois peu soucieux de leur vie privé

Deuxième constat : les Chinois ne partagent pas le souci de vie privée des Occidentaux. Le pays compte le plus fort taux de consommateurs prêts à échanger des données contre des bénéfices sociaux ou économiques.

Notons que les Canadiens se trouvent en bas du classement, avec seulement 14% de volontaires à un tel échange.

5. Le « paradoxe de la confidentialité »

Mary Meeker observe que les consommateurs sont déchirés entre leur besoin de garder le contrôle sur leurs données et leur désir d’obtenir un service ultra personnalisé de la part des marques.

Un exemple simple : on aime connaître la circulation en temps réel sur Google Maps, mais on grince des temps lorsqu’on apprend que Google utilise nos données cellulaires pour nous procurer une telle expérience de conduite.

On se retrouve devant le paradoxe suivant :

6. Les consommateurs préfèrent effacer une application plutôt qu’ajuster les paramètres de confidentialité de leur téléphone

Est-ce par méfiance de la technologie ou simple impatience? Les propriétaires de mobile préfèrent tout bonnement effacer une application qui suscite des doutes de confidentialité plutôt que d’ajuster les paramètres de leur téléphone ou désactiver les « cookies ».

 7. Les Internautes acceptent finalement de payer pour du contenu (oui, oui… vous avez bien lu!)

Pendant des années, on nous a répété en boucle que les Internautes n’accepteraient jamais de payer pour du contenu audio-visuel ou écrit. La raison évoquée: la surabondance de contenu gratuit ou piraté.

Or, la tendance semble vouloir s’inverser. Les plateformes comme Netflix et Spotify continuent de voir une croissance de leurs membres payants. Le contenu de qualité se paie, tout compte fait!

 

8. Un déficit publicitaire dans le mobile

Le mobile demeure un canal publicitaire sous-exploité, dit Mary Meeker. La raison d’une telle affirmation : 26 % des dépenses publicitaires vont au mobile alors que les consommateurs passent 29% de leur temps médiatique sur ce médium.

9. Le rôle des immigrants dans l’essor numérique américain

Saviez-vous que feu Steve Job est le fils d’un immigrant syrien. Et que Jeff Bezos, le président d’Amazon, est un immigrant cubain de 2e génération. Et que Elon Musk est d’origine sud-africaine?

Pourquoi le mentionner? Parce que les immigrants ont joué un rôle central dans le boom numérique américain, participant à la fondation de 56% des grandes entreprises technologiques établis aux États-Unis.

10. Les pigistes ont de beaux jours devant eux…

Vous songez à vous lancer à votre compte? Vous n’êtes pas le seul. L’économie à la demande continue sa forte croissance, avec un bassin de travailleurs qui a augmenté de 8% de 2014 à 2017.

Si vous souhaitez visionner la conférence en vidéo ou sa présentation en ligne :

Source des images :

2018 Internet Trends — Kleiner Perkins Caufield Byers

 

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