Ces secteurs qui ne reviendront pas à la normale après la Covid Reviewed by François Nadeau on . 30 mars 2021 Après la Covid, plusieurs espèrent un « retour à la normale », soit une vie similaire à celle qui prévalait avant la pandémie. Mais la Covid a chan 30 mars 2021 Après la Covid, plusieurs espèrent un « retour à la normale », soit une vie similaire à celle qui prévalait avant la pandémie. Mais la Covid a chan Rating: 0

Ces secteurs qui ne reviendront pas à la normale après la Covid

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30 mars 2021

Après la Covid, plusieurs espèrent un « retour à la normale », soit une vie similaire à celle qui prévalait avant la pandémie. Mais la Covid a changé beaucoup de choses dans les habitudes des gens et certains secteurs pourraient vivre des bouleversements majeurs dans les années à venir. En voici quelques exemples.

  • Qu’adviendra-t-il des voyageurs d’affaires ?

Les domaines de l’aviation et de l’hôtellerie ont été parmi les plus touchés par la crise. Ceux-ci peuvent s’encourager du fait que voyager est l’une des activités que les gens souhaitent le plus pouvoir reprendre.

Toutefois, si les touristes pourraient revenir rapidement dans les avions et les chambres d’hôtels après la pandémie, on peut se poser des questions en ce qui a trait aux voyageurs d’affaires.

Au cours de la dernière année, le télétravail s’est avéré être un mode de travail particulièrement efficace et apprécié. En contrepartie, les voyages d’affaires sont couteux en argent et en temps pour les entreprises.

Cela pourrait pousser plusieurs d’entre elles, notamment celles dont la Covid a réduit les revenus, à diminuer la fréquence de ces voyages au profit de rencontres à distance.

Pour les compagnies d’aviation et plusieurs chaînes d’hôtels, cette clientèle constitue malheureusement une part considérable de leur chiffre d’affaires, et surtout de leurs profits. La présence en moins grand nombre des voyageurs d’affaires, si elle se réalise, pourrait donc avoir un effet considérable sur leurs revenus.

Le travail à distance pourrait toutefois créer de nouvelles opportunités pour l’industrie du voyage. En effet, certains travailleurs auront maintenant la flexibilité nécessaire pour s’installer à l’étranger quelques jours, quelques semaines ou même quelques années afin d’effectuer leurs tâches.

  • Des changements de localisation ?

Le télétravail pourrait aussi avoir des effets sur la localisation de certains commerces. On sait déjà que de nombreuses organisations, notamment dans le domaine des finances, de l’assurance ou encore de la fonction publique, comptent implanter des politiques de télétravail à long terme. Ces politiques pourraient avoir des effets sur les commerces des centres-villes, où ces organisations sont particulièrement présentes. Les petits commerces qui s’y trouvent risquent entre autres d’être affectés par une affluence plus faible qu’avant la pandémie.

Mais si les cafés du centre-ville pourraient perdre des clients, ceux en périphérie pourraient en gagner. En effet, si certains télétravailleurs ne prendront plus leur breuvage du matin au centre-ville, ils voudront peut-être casser la routine en travaillant dans un café près de leur domicile, ou encore aller socialiser sur la terrasse d’un pub de quartier après une journée passé seul à la maison.

  • Au restaurant ou à la maison ?

Une autre activité que les Québécois ont hâte de reprendre est la sortie au restaurant. Après avoir limité leurs interactions pendant plus d’un an, on peut s’attendre à un retour en masse dans les salles à manger des restos.

Toutefois, durant la pandémie, plusieurs consommateurs ont adopté les services de commande ou de livraison à domicile. Les restaurants qui avaient déjà adopté ces pratiques ou qui ont su s’adapter rapidement s’en sont d’ailleurs mieux tirés que la moyenne de l’industrie.

De plus, certains services de mets à préparer chez soi comme Goodfood ou Cook it ont connu une expansion notable en 2020. Il faudra voir dans quelle proportion ces habitudes resteront et comment cela influencera l’offre des restaurants.

  • Des réorientations dans le commerce de détail

La vie était déjà difficile pour les détaillants de vêtements. La pandémie n’a fait qu’empirer les choses en accélérant le rythme des fermetures de commerces.

La Covid aura laissé de nombreux locaux vides dans les centres commerciaux d’ici et d’ailleurs. Cela pourrait accélérer la transformation de plusieurs d’entre eux.

Ceux-ci pourraient notamment faire davantage de place à de nouvelles catégories de produits, dont l’alimentation, en plus d’offrir des espaces où se côtoient boutiques, cinémas, restaurants et même certains espaces résidentiels.

Les boutiques de vêtements qui survivront devront aussi se questionner. Devant la concurrence accrue du commerce en ligne, plusieurs croient que celles-ci devront offrir une expérience client bonifiée. Elles devront notamment utiliser les nouvelles technologies mises à leur disposition, en plus de servir davantage de salle de montre que de lieu de vente.



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