Télétravail : le palmarès de nos délinquances pandémiques Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 31 mars 2021 Le passage forcé au télétravail n’a pas été la catastrophe appréhendée par plusieurs employeurs. La plupart du temps, les opérations ont pu être ma 31 mars 2021 Le passage forcé au télétravail n’a pas été la catastrophe appréhendée par plusieurs employeurs. La plupart du temps, les opérations ont pu être ma Rating: 0

Télétravail : le palmarès de nos délinquances pandémiques

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31 mars 2021

Le passage forcé au télétravail n’a pas été la catastrophe appréhendée par plusieurs employeurs. La plupart du temps, les opérations ont pu être maintenues. Plusieurs employeurs nous ont rapporté, tout au long de l’année, que la productivité étaient somme toute équivalente. On doit cependant admettre qu’une certaine lassitude s’installe, en cette fin de pandémie.

Pour se déculpabiliser de ne pas être toujours 100% concentré sur la tâche en cours, regardons dans le rétroviseur des sondages et voyons quelles sont été nos petites délinquances « à distance » au cours de la dernière année.

Des écarts… bénéfiques?

Un premier sondage mené en juin 2020 par la firme Sellcell nous donne une bonne idée de l’état d’esprit des travailleurs, à la sortie de la première vague de coronavirus: huit télétravailleurs sur 10 admettaient se «relâcher» au travail. Toutefois, certains relâchements peuvent s’avérer plus bénéfiques que d’autres.

Voici des «écarts» qui, en fin de compte, ont pu servir à nous redonner un élan professionnel.

  • Selon le sondage de Sellcell, 35% des employés en télétravail affirment faire du sport sur leur heures de travail;

 

  • 38,2% prennent des pauses pour jouer avec leur animal ou leur enfant;

 

  • Dans un sondage prépandémie, 35,2% des télétravailleurs admettaient sortir faire des commissions sur les heures de travail.

On peut imaginer que prendre le temps de sortir de la maison pour s’aérer l’esprit, effectuer une activité physique ou jouer avec notre enfant ou notre animal a des bénéfices psychologiques compensant la stricte perte de temps.

2. Les plaisirs «nocifs»

Par contre, d’autres écarts sont plus difficiles à justifier. Dans un sondage-éclair mené par la firme Glassdoor au début de la pandémie, 32% des travailleurs admettaient se laisser distraire par la télévision.

En juin, le sondage de Sellcell confirmait la tendance, en révélant que 44% écoutaient désormais des séries en rattrapage sur Netflix ou autres chaînes en travaillant.

L’Internet, on peut l’imaginer, est aussi une boîte de pandore de distractions :

  • 61,5% admettaient se laisser distraire par les médias sociaux;

 

  • 16% magasinaient en ligne;

 

  • 30,4% jouaient à des jeux sur leur cellulaire;

 

L’alcool est un autre vice qui émerge des sondages. Aux États-Unis, 1 américain sur 3 (32%) se dit plus susceptible de boire de l’alcool en télétravail.

Une distraction… à faire rougir!

Le sondage de Sellcell contient une statistique surprenante; 19,8% des télétravailleurs affirment prendre du temps de travail pour… « faire l’amour » avec leur conjoint ou conjointe ! Voilà une proposition difficile à condamner, en ces temps d’isolement social.

Difficile aussi de dire s’il faut classer cet écart dans les pratiques bénéfiques… ou nocives à la productivité?

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