Pour fidéliser vos employés, mieux vaut leur offrir des avantages sociaux qu’une table de ping-pong !
4 juillet 2018
Le nouveau sondage de LinkedIn sur les tendances de la culture au travail donne l’heure juste sur les bonnes et les moins bonnes pratiques en termes de rétention de personnel. Explications.
C’est probablement moins « cool » d’offrir à ses employés une bonne couverture médicale que d’investir dans une salle de jeux avec table de ping-pong et jeu de fléchettes, mais c’est ce qu’ils désirent vraiment.
Voilà ce que nous apprend le vaste sondage mené par LinkedIn : Workplace Culture Trends : The Keys to Top Talent 2018, auprès de 3 010 travailleurs à temps plein sondés aux États-Unis.
Entre un congé à Noël ou une salle de jeux, le choix est également clair : 47% des travailleurs préfèrent le congé alors que seulement 12 %, une salle de jeux. De manière générale, les avantages sociaux concrets, représentant un gain financier, sont de loin les plus appréciés par les travailleurs :
Alors que les gens aiment généralement l’idée d’avoir des avantages accessoires comme de la nourriture gratuite ou une salle de jeux, notre recherche démontre que c’est en fait le facteur le moins alléchant pour garder les employés dans leur présente entreprise, a expliqué Nina McQueen, vice-présidente de l’expérience employée chez LinkedIn. À la place, les gens aimeraient mieux voir leur entreprise se concentrer à offrir des avantages sociaux et des programmes de développement, des opportunités philanthropiques ou autres. »
Quand on parle de rétention, a ajouté la vice-présidente, un des facteurs permettant de garder ses professionnels plus 5 ans dans le même entreprise est d’avoir de bons avantages sociaux (44%). Pensez PTO, congé parental et assurance maladie. »
La culture plus importante que les gains financiers
Il ne faut toutefois pas s’imaginer que les employés ne pensent qu’à l’argent ou aux avantages sociaux. À 44 %, le facteur des avantages sociaux est bon deuxième, derrière un facteur encore plus fort qui est le sentiment d’appartenance développé envers l’entreprise (46 %).
Le 3e facteur de rétention sur un horizon de 5 ans est le soutien de la direction (36 %), qui n’est pas un facteur pécunier, lui non plus.
De manière générale, une large majorité d’Américains (87%) désirent travailler pour une entreprise dont ils sont fiers.
On retrouve une répartition similaire des données (plaçant la culture avant l’argent) lorsqu’on s’intéresse aux facteurs constituant un repoussoir ou un « deal breaker » pour les employés :
- 70 % des employés refuseraient de joindre une entreprise avec une « mauvaise culture d’entreprise »;
- 65 % refuseraient une réduction de salaire;
- 26 % refuseraient d’abandonner un titre d’emploi spécifique.
La culture, encore une fois, se classe devant les gains financiers.
On ne se surprendra donc pas d’apprendre – toujours selon LinkedIn – que 71 % des professionnels accepteraient une réduction de salaire s’ils pouvaient travailler pour une entreprise en laquelle « ils croient » et avec qui « ils partagent les mêmes valeurs ».
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