Des chiffres et de bonnes histoires = entrevue d’embauche réussie!
23 mai 2018
Pour décrocher le job de rêve, il ne suffit pas de se présenter en entrevue avec une « bonne histoire ». Il faut que cette histoire soit soutenue par des chiffres et des faits. Des conseils pour faire bonne impression à entrevue d’embauche.
Nous vivons à une époque pleine de paradoxes. D’une part, on nous vante les vertus du storytelling ou du récit apprenant, que l’on applique à toutes les sauces : la pub, le journalisme et même la transmission de connaissance à l’intérieur des entreprises!
Mais d’autre part, on nous martèle que l’exploitation de données (le big data) est la voie de l’avenir, et que les statistiques font maintenant foi de tout.
Quelle tendance suivre? Et surtout, quelle approche prioriser en entrevue ? La réponse : les deux. C’est en maîtrisant les techniques de storytelling que l’on parvient à livrer un contenu (les faits, les données) qui marque les esprits.
L’art de raconter une bonne histoire
L’histoire sert à mettre en lumière les principaux faits d’armes de votre carrière. Ces prouesses doivent être choisies en fonction de ce que vous voulez communiquer à l’employeur potentiel. Est-ce que vous désirez démontrer votre esprit d’équipe, votre maîtrise technique, votre entregent, etc.?
Dans c’est clair dans votre esprit, il s’agit d’organiser votre récit. La technique la plus fréquemment citée en recherche d’emploi est celle de S.T.A.R. : mise en « situation » ou explication du contexte de départ, narration de la « tâche » à accomplir ou de l’obstacle à surmonter, description des « actions » entreprises et du « résultat » obtenu.
Pour mettre un peu de piquant dans votre histoire, vous pouvez intégrer un pivot. Le terme provient du monde de l’écriture scénariste, mais il est de plus en plus utilisé dans le monde entrepreneurial.
Le pivot est ce moment charnière (littéralement!) où vous réalisez que les premières actions déployées vous mènent à un cul-de-sac, et que vous corrigez le tir en trouvant la bonne solution. Avec un pivot, vous vous assurez de garder votre auditoire sur le bout de sa chaise jusqu’à la fin de l’histoire !
« Ce qui ne se mesure pas n’existe pas »
Le second pilier d’une entrevue réussie est la capacité de soutenir chaque affirmation et chaque élément de votre parcours professionnel avec des chiffres et des faits concrets, à la fois mesurables et vérifiables.
Les analystes se sont approprié depuis longtemps la célèbre déclaration du prix Nobel de physique danois Niels Bohr : « Ce qui ne se mesure pas n’existe pas ». C’est à votre tour.
Admettons que vous avez transformé une page Facebook peu fréquentée en un lieu hyper populaire, rempli de commentaires, assurez-vous de mentionner les statistiques de portée avant et après. Mais surtout, mentionnez au moins un exemple concret de publication qui a fait bondir la visibilité de la page.
Il s’agit, en fin de compte, d’apporter des preuves de ce que l’on avance.
Bonne entrevue!
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