Bilan de mi-année : branle-bas de combat sur le Web et les médias sociaux ! Reviewed by François Nadeau on . [caption id="attachment_77414" align="aligncenter" width="593"] Photo : Edwin Hooper / Unsplash[/caption] 28 juillet 2020 Même en temps normal, le Web et les mé [caption id="attachment_77414" align="aligncenter" width="593"] Photo : Edwin Hooper / Unsplash[/caption] 28 juillet 2020 Même en temps normal, le Web et les mé Rating: 0

Bilan de mi-année : branle-bas de combat sur le Web et les médias sociaux !

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Photo : Edwin Hooper / Unsplash

28 juillet 2020

Même en temps normal, le Web et les médias sociaux regorgent de nouveautés et de bouleversements. En cette première portion de 2020, ils ont été largement pris d’assaut par des millions d’internautes coincés à la maison en raison de la pandémie. Voici, pour ce deuxième volet du bilan de mi-année d’Isarta Infos, les événements ayant marqué le monde du Web et des médias sociaux depuis le début de cette année bien spéciale que nous vivons en ce moment.

Internet pris d’assaut

Le confinement généralisé a forcé des millions de gens à rester à la maison. Les travailleurs ont alors pris d’assaut des outils comme Microsoft Teams ou encore Zoom, qui ont connu une utilisation record.

Les options étaient restreintes au printemps en termes de divertissement. Plusieurs se sont alors tournés vers la télé en continu. Netflix en a largement profité. La plateforme a en effet gagné 15 millions de nouveaux abonnés au premier trimestre de 2020 et 10 millions supplémentaires au second.

Infographie: Netflix fait le plein d'abonnés | Statista

Les ventes d’Amazon ont également augmenté, tandis que l’entreprise faisait face à des enjeux logistiques et devait veiller plus que jamais à la protection de ses employés.

Microsoft a aussi réalisé d’excellents chiffres ce printemps, mais n’a toutefois pu profiter de la conjoncture en place afin de gagner le cœur des adeptes de jeux vidéo en streaming. En juin, l’entreprise annonçait la fin pour la plateforme Mixer, lancée en 2016.

Cette ruée généralisée vers le Web a même suscité des craintes. À un certain moment, on s’est inquiété de la capacité des réseaux à assurer le transfert de données de façon stable et efficace, au point où de gros joueurs comme Disney + et Netflix ont décidé de réduire leur bande passante afin d’éviter la congestion.

Des changements dans nos habitudes d’achat

Le commerce en ligne a gagné en popularité au Québec ces dernières années comme partout dans le monde. Si on s’est habitué à y acheter des billets de spectacles, des appareils électroniques ou encore des vêtements, une majorité de gens préfèrent encore se déplacer pour certaines catégories d’achat. C’est le cas du domaine de l’alimentation et de l’épicerie en ligne, une pratique marginale au Québec selon le CEFRIO.

Encore ici, la pandémie a bouleversé nos habitudes. Par crainte du virus ou encore pour éviter les files d’attentes, plusieurs Québécois ont opté pour l’épicerie en ligne.

Chez Métro, les commandes en ligne ont plus que doublé du jour au lendemain. Malgré des embauches et des ajustements rapides, il a été difficile de répondre à la demande. Une situation similaire a été observée chez la concurrence. Chez IGA, on a même dû instaurer une file d’attente virtuelle afin de permettre aux internautes d’accéder aux fonctionnalités de commande en ligne de façon plus fluide.

Il reste à voir, après la COVID-19, quelle proportion des cyberacheteurs continueront d’effectuer leur épicerie en ligne.

Toujours dans le domaine de l’alimentation et du commerce en ligne, notons aussi que le confinement a aidé Marché Goodfood et ses boîtes-repas à atteindre une hausse de ventes de 74 % ainsi qu’à générer ses premiers profits depuis sa fondation.

La désinformation en temps de pandémie

Il semble que les temps de crise soient propices à la propagation de théories du complot. En effet, l’anxiété serait un des facteurs qui influencent l’adhésion à ce genre de thèses. Tout comme l’anxiété, les diverses théories du complot sont omniprésentes sur les médias sociaux depuis le mois de mars.

Et si plusieurs histoires loufoques y ont circulé, certaines autres théories et fausses informations ont mené à de graves conséquences.

Devant cette avalanche de fausses informations, les plateformes de médias sociaux ne savent parfois plus où donner de la tête. En avril, Facebook aurait apposé un avertissement à environ 50 millions de publications jugées comme étant de la désinformation.

Malgré ses efforts afin d’offrir un contenu de qualité, Facebook a fait l’objet d’un important boycott de grands annonceurs. Ceux-ci reprochent au réseau de ne pas mettre de l’avant les efforts nécessaires afin de contrer les contenus haineux, extrêmes et diffamatoires.

Twitter a aussi eu à prendre des actions contre la désinformation et les messages haineux. Pour la première fois de son existence, elle a apposé des avertissements à certains messages publiés par le président américain.

La guerre contre la désinformation et les discours haineux est donc loin d’être terminée. En effet, les solutions pour y faire face ne sont pas encore au point, ni à la satisfaction de tous.

Maintenant, voyons ce que l’automne nous réserve!

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