Pour les employeurs, c’est non pour les émojis dans le CV… mais oui pour une forte présence en ligne ! Reviewed by Philippe Jean Poirier on . [caption id="attachment_73090" align="aligncenter" width="681"] Photo : Evangeline Shaw / Unsplash[/caption] 13 février 2020 La semaine dernière, nous évoquions [caption id="attachment_73090" align="aligncenter" width="681"] Photo : Evangeline Shaw / Unsplash[/caption] 13 février 2020 La semaine dernière, nous évoquions Rating: 0

Pour les employeurs, c’est non pour les émojis dans le CV… mais oui pour une forte présence en ligne !

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Photo : Evangeline Shaw / Unsplash

13 février 2020

La semaine dernière, nous évoquions la tendance à inclure des avatars Bitmojis et des émoticônes dans le CV. Les employeurs et les recruteurs que nous avions consultés avaient des avis divergents. Or, voici qu’un sondage Accountemps nous apporte un éclairage « statistique » sur l’humeur des employeurs face à cette pratique.

Accountemps a demandé à plus 2 400 gestionnaires à travers 28 grandes villes américaines quelle était la tactique qui nuisait le plus à une candidature lors de la présentation d’un CV. Et la réponse qui s’est élevée au premier rang… est d’inclure dans son CV des Bitmojis ou des caricatures de soi (35%) ! Suivi de l’emploi de polices d’écriture et d’arrière-plans aux couleurs vives (25%).

On doit se tenir à l’écart de tout ce qui pourrait être considéré comme une distraction ou non professionnel, comme des polices ou des images trop voyantes, » résume Michael Steinitz, directeur chez Accountemps.

Ces propos concordent avec un autre sondage, provenant de l’Angleterre cette fois. Le Mirror a sondé 1 000 recruteurs pour connaître le pire « faux pas » à commettre sur un CV. Et inclure un égoportrait s’est classé en 3e position, suivi, plus loin, de toute forme d’image en 8e position.

Ce qu’il faut faire

Par chance, la firme de recrutement Accountemps nous donne quelques indices sur de meilleures tactiques à adopter pour se démarquer du lot. Les voici en vrac :

Jusqu’à récemment, les employeurs semblaient peu sensibles à la présence en ligne d’un candidat. Bien sûr, ils allaient glaner les informations qu’ils pouvaient sur LinkedIn et autres médias sociaux (70% d’entre eux le faisaient en 2017). Mais ils n’en faisaient pas nécessairement un prérequis à la sélection. Pour les candidats, il s’agissait surtout de ne pas mal paraître en ligne.

La présence en ligne est devenu un vrai plus

Or, désormais, on se rend compte que l’on peut « gagner des points » par une forte présence en ligne.

En plus de vouloir en apprendre davantage sur l’expérience et les compétences des candidats, les employeurs veulent voir [chez ces derniers] une forte présence en ligne et une passion pour leur travail », explique Michael Steinitz.

En 2017, un sondage de CareerBuilder révélait qu’un recruteur avait 57% moins de chance d’appeler un candidat s’il ne trouvait aucune information en ligne sur lui.

Voici les points qui étaient regardés par les recruteurs :

  • Est-ce que l’information trouvée reflétait les qualifications professionnelles du candidat (38%);
  • Quelles étaient ses compétences en communication (37%);
  • L’image professionnelle (36%);
  • La créativité (35%).

Conclusion : prenez d’assaut les médias sociaux, mais sachez doser votre emploi des avatars Bitmojis et des émoticônes en tout genre.

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