Quelques conseils pour vaincre sa timidité au travail Reviewed by Philippe Jean Poirier on . [caption id="attachment_56205" align="aligncenter" width="613"] Mikhail Vasilyev / Unsplash[/caption] 19 juin 2018 La timidité vous pourrit la vie au travail ? [caption id="attachment_56205" align="aligncenter" width="613"] Mikhail Vasilyev / Unsplash[/caption] 19 juin 2018 La timidité vous pourrit la vie au travail ? Rating: 0

Quelques conseils pour vaincre sa timidité au travail

Par

Mikhail Vasilyev / Unsplash

19 juin 2018

La timidité vous pourrit la vie au travail ? Eh bien, cessez de vous regarder le nombril et posez des questions. C’est le conseil surprenant – mais plein de sagesse – que donne sur son blogue la psychologue Marie Bérubé. Explications.

En fait, être timide c’est être replié sur soi, à un point tel qu’on oublie tout à fait l’autre personne. Imaginons un instant la situation cocasse de deux timides qui se rencontrent. (…) Chacun oublie l’autre pour se centrer sur ses craintes démesurées. Mais que craint au juste la personne timide? D’être mal perçue par l’autre, d’être jugée, de ne pas être aimée? Pourquoi aurait-elle le monopole de ces préoccupations? »

Voilà comment Marie Bérubé positionne le problème de la timidité. Et la question mérite qu’on s’y attarde, car la timidité peut réellement nous pourrir la vie au travail.

Comment? En reportant à répétition des appels importants, parce qu’on redoute le malaise de briser la glace. En passant sous silence la solution à problème que vivent des collègues, parce qu’on est plein d’appréhensions sur la pertinence de notre intervention. En éprouvant un stress constant lors des dîners, des réunions et les 5 à 7 en équipe, que l’on traverse dans un laborieux silence…

Portez votre attention sur la personne en face de vous

Le problème ne se règle pas en criant ciseau. Et, bien sûr, chaque personne a un parcours et des traits uniques qui expliquent sa timidité. Mais il existe tout de même quelques astuces pour atténuer l’impact de la timidité au travail.

D’abord, centrez votre attention ailleurs que sur vous-même, écrit Marie Bérubé. Il y a fort à parier que l’angoisse diminuera beaucoup. »

La psychologue propose ainsi un outil redoutable : l’écoute. Ce qu’il faut comprendre, en fait, c’est qu’une conversation repose sur deux interlocuteurs, pas seulement un. Posez des questions. Intéressez-vous à l’autre. Vous pourrez alors établir un référentiel commun dans lequel il sera plus aisé de naviguer.

Marie Bérubé insiste sur la qualité de l’écoute :

D’abord, pour écouter une autre personne, il faut sincèrement essayer de percevoir les choses à sa manière, donc faire l’effort de se centrer sur elle. »

Écouter, ce n’est pas [simplement] patienter pour enfin placer sa répartie, rappelle la psychologue. […] Donnez aux autres le sentiment que vous vous intéressez vraiment à eux. Soyez curieux de leur richesse et de leurs connaissances. »

Soignez vos questions rituelles

Deuxième conseil : faites la paix avec la notion de small talk et préparez des « questions rituelles » pour briser la glace.

Les questions rituelles peuvent être nombreuses : demandes sur l’identité, l’occupation, échanges sur la température, un bijou, une soirée, etc, explique Marie Bérubé. En fait, ce ne sont pas des questions superficielles, car le véritable message qu’elles cachent est : Vous m’intéressez, j’ai le goût de vous connaître. »

Bonne conversation!

 

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